L’élection de la république démocratique du Congo au conseil de sécurité de l’organisation des nations unies ce mardi 3 juin sonne auprès du public congolais comme une victoire diplomatique remarquable en cette période de crise sécuritaire. La rédaction de Congomarketnews. com a concocté pour vous quelques lignes quant à ce.
Le Conseil de Sécurité est un organe exécutif ayant la charge du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il fonctionne par voie des résolutions que votent plus ou moins neuf de ses 15 membres lorsqu’il est saisi en cas d’atteinte à la paix et la sécurité dans le monde.
Concernant le poids institutionnel, notons que les cinq membres permanents (les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et la France) disposent d’un droit de veto qui leur permet de bloquer une résolution de fond quoi qu’ayant atteint le nombre de voix requis.
Les Etats membres non permanents malgré leur poids limité par l’absence du droit de veto ne sont pas pour autant inutiles au sein de cet organe des nations unies. Ils sont membres des comités de sanctions, coprésidents de dossiers sensibles, relais de coalition transrégionales; Ce qui signifie leurs sièges des leviers incontestables d’influence.
Soulignons que les membres non permanents sont élus pour un mandat de deux ans renouvelable par moitié . Les cinq qui ont été élus en ce jour sont : la République démocratique du Congo et le Libéria qui représentent l’Afrique, le Bahreïn pour le compte de l’Asie pacifique, la Colombie pour l’Amérique Latine et les Caraïbes et la Lettonie pour la région d’Europe Orientale. Ils rejoindront ainsi en 2026 le Danemark, la Grèce, le Pakistan, le Panama et la Somalie en compagnie de cinq autres cités ci-haut.
Clément Mualaba
