4 jours ont suffit aux membres de la cellule technique mixte de la masculinité positive et la cellule d’études et de planification de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, pour produire le draft de la stratégie de promotion de la masculinité positive.
Un document validé par les acteurs impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Cathy Ondimba, représentant adjoint du bureau de l’ONU femmes, a reconnu que « les discriminations persistent en RDC, malgré les engagements internationaux et nationaux pris pour promouvoir l’égalité des sexes et éliminer toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes ».
La violences à l’encontre des femmes demeure une réalité tenace en Afrique et de manière particulière en République Démocratique du Congo. Pour la ministre du genre, la RDC doit compter sur les hommes et les femmes pour parvenir à une société sans discrimination.
« l’historique de la masculité positive est étroitement liée aux efforts pour lutter contre les violences basées sur le genre et la promotion de l’égalité des sexes. En effet, tel qu’exprimé dans la constitution de notre pays et dans la politique nationale sur le genre, la vision de développement du Congo à long terme et de bâtir avec tous les acteurs une société sans discrimination ».
Carlin Vessi Pinzi, l’un des membres de la cellule technique mixte de la masculinité positive, voit en cet outil validé, une référence pour poser les jalons dans le combat contre les inégalités vis à vis des femmes.
« La stratégique nationale de promotion de la masculinité positive validée est une référence pour toutes les organisations bien entendu aussi pour tous les acteurs qui interviennent sur les questions de la promotion de la masculinité positive. Dans cette stratégie, nous avons prévu divers activité justement pour permettre l’implémentation de l’approche masculinité positive ».
Les autorités traditionnelles, les partenaires du ministère du genre dont l’ONU femmes et l’ambassade de Suède, ont participé aux travaux . Chaque participant a reçu comme mission de veuiller à la mise en œuvre de cet outil en luttant contre les violences faites aux femmes et jeunes filles.
KLAS