Au cœur des célébrations du 65e anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, l’allocution présidentielle a résonné comme un hymne à la paix, marquant un tournant historique majeur pour l’avenir du pays.
Le point d’orgue de ce discours solennel a été l’annonce de la signature récente, à Washington, d’un accord de paix historique entre la RDC et le Rwanda, un événement promis à changer le destin de millions de Congolais dans l’Est.
Depuis des décennies, cette région, riche en ressources mais déchirée par des conflits sanglants, a été le théâtre de souffrances inouïes, faisant des millions de victimes et de déplacés. Cet accord, concrétisé sous l’égide des États-Unis, est désormais perçu comme le « tournant décisif » tant attendu pour mettre fin à cette spirale de violence. Le président de la République a exprimé sa « profonde gratitude » envers la communauté internationale, saluant particulièrement l’engagement du président américain Donald Trump pour son rôle déterminant dans cette avancée.
Au-delà des acteurs étatiques, le chef de l’État a tenu à souligner la « médiation discrète mais essentielle du Qatar », ainsi que le « rôle crucial » de leaders africains emblématiques tels que João Manuel Gonçalves Lourenço, président de l’Angola, et Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, dont les efforts ont permis la relance de ce processus vital.
Cet accord ne se limite pas à un document diplomatique ; il incarne une « promesse d’espoir » pour les populations martyrisées de Goma, Bukavu et de toutes les localités de l’Est. Il ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité, de coopération régionale et, in fine, de prospérité partagée. La vision présidentielle est claire : restaurer pleinement l’autorité de l’État sur ces territoires longtemps en proie à l’insécurité, procéder à la démobilisation des ex-combattants pour une réinsertion pacifique, et engager la reconstruction des régions dévastées par la guerre.
Alors que le pays célèbre son indépendance, cet accord de paix est présenté comme la pierre angulaire d’un avenir où la RDC, forte de sa souveraineté retrouvée – symbolisée aussi par sa récente élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour 2026-2027, une première depuis 34 ans –, pourra enfin se consacrer pleinement à la reconstruction et au développement, offrant à ses citoyens la paix et la dignité qu’ils méritent.
La Rédaction