La province de la Tshopo fait face à une insécurité grandissante ces derniers jours. Dans la nuit du 19 au 20 mars, le Centre Médical Shukrani 1, appartenant à la sénatrice Madeleine Nikomba et situé dans la commune de Kabondo, a été victime d’un pillage par des bandits armés. Ces derniers ont emporté plusieurs équipements, une importante somme d’argent et ont commis un viol sur une infirmière stagiaire de l’hôpital.
Ayant appris ces actes de barbarie, Madeleine Nikomba Sabangu a signé un communiqué depuis Kinshasa, exprimant son indignation et promettant la reconstruction, l’équipement du centre ainsi qu’un soutien total à la victime du viol.
“Comme vous l’avez certainement appris par les médias, un événement tragique est survenu la nuit dernière, frappant l’un de nos piliers les plus précieux dans la ville de Kisangani. Cet acte barbare, d’une cruauté inacceptable, a touché un symbole d’espoir, de vie et de résilience : le Centre Médical Shukrani 1”, a-t-elle déclaré dans les premiers paragraphes de son communiqué.
Madeleine Nikomba a sollicité l’implication des autorités politico-judiciaires, du gouverneur de la province et des forces de l’ordre afin que les auteurs de ce crime soient punis.
“Il est impératif que des enquêtes sérieuses et rigoureuses soient menées pour identifier et traduire en justice les auteurs de cette attaque abjecte. Démasquer tous les inciviques perpétrant des actes criminels plongeant la ville de Kisangani dans l’insécurité et les placer face à leurs responsabilités pénales renforcera l’autorité de l’État ainsi que la confiance des populations en ce dernier. Les assassins de la paix doivent être identifiés, arrêtés et jugés !”, peut-on lire dans ce communiqué.
Il convient de rappeler que le Centre Médical Shukrani 1 est l’une des œuvres caritatives de la Fondation Madeleine Nikomba. Il offre des soins de santé de qualité aux Boyomais et à toute la population de la Tshopo.
Joël Ekutshu
