Alors que les affrontements se multiplient dans l’Est de la RDC, le président Félix Tshisekedi a réagi en urgence en convoquant un Conseil restreint ce jeudi 11 décembre. L’objectif principal : examiner la montée des hostilités venues du Rwanda, à un moment où les efforts de pacification semblaient encore fragiles. Ce conclave a permis au chef de l’État de recentrer l’action gouvernementale sur les priorités sécuritaires et de mesurer l’ampleur de la crise qui secoue une fois de plus la région.
Au cours de la réunion, Félix Tshisekedi a dénoncé ce qu’il décrit comme une nouvelle incursion des forces rwandaises, estimant qu’elle contrevient aux engagements pris dans l’accord de Washington. Selon le Président, cette situation met à rude épreuve la diplomatie congolaise et fragilise le processus de désescalade initié avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux. Il a ainsi appelé les institutions publiques à adopter une attitude plus vigilante et à renforcer leur coordination dans un contexte jugé particulièrement instable.
Selon la présidence, les Forces armées de la RDC maintiennent leur niveau d’alerte maximal. L’état-major affirme que les troupes sont prêtes à répondre à toute évolution sur le terrain, tandis que les autorités militaires insistent sur l’importance d’une stratégie intégrée associant opérations défensives, renseignements et coordination interinstitutionnelle. Kinshasa veut éviter toute improvisation dans un dossier où chaque mouvement peut accélérer l’escalade.
Pour anticiper les prochains développements, la présidence annonce la tenue prochaine d’une réunion interinstitutionnelle suivie d’un Conseil supérieur de la défense élargi. Ces deux rendez-vous devront permettre d’affiner la posture nationale, tant sur le plan politique que diplomatique et militaire.
CK
