Le processus de retrait de la mission des Nations unies en RDC s’est poursuivi ce mardi 7 mai avec la fermeture de la base militaire de Mushimbakye à Baraka dans la province du Sud-Kivu.
Après deux décennies des services, ce décampement représente la fin d’une ère pour la mission de maintien de la paix au Congo-Kinshasa. Cette décision découle du plan de désengagement signé avec le gouvernement congolais en novembre 2023.
Conformément à ce programme, toutes les bases des Casques bleus au Sud-Kivu devaient être fermées le 30 avril. Cependant, des retards sont survenus en raison de problèmes logistiques liés à l’évacuation des équipements, a précisé la direction de la Monusco sur X (ex-Tweeter).
-La Monusco a commencé son retrait fin février à Kamanyola-
La Monusco a procédé au retrait de ses troupes en RDC avec un premier transfert, celui de la base de Kamanyola, dans la province du Sud-Kivu.
“C’est avec un profond honneur et une grande responsabilité que je me tiens devant vous aujourd’hui pour marquer un moment historique : le transfert d’autorité de la base de Kamanyola à la police nationale congolaise. Ce moment symbolise un pas important dans la mise en œuvre du processus de désengagement, et de transition”.
C’est par ces mots que le général Diouf Khar, commandant en chef par intérim des Forces onusiennes en RDC avait officiellement transféré la base de Kamanyola aux autorités congolaises, mercredi 28 février 2024.
Ainsi, la présence des soldats des Nations unies sur place remontait à 2005. Ceux-ci étaient chargés d’assurer la protection des civils et la sécurité des populations de la zone. Cette mission sera désormais gérée par la police nationale congolaise alors que Kinshasa jugeait la mission de l’ONU inefficace.
Rédaction