La saison sèche s’est imposée à Kinshasa avec sa cohorte d’épidémies. Plusieurs kinois se plaignent de la toux, du rhumes, des angines, fièvres successives et maux de tête depuis le début du mois de juin. Il se remarque aussi une augmentation d’infections respiratoires notamment la grippe.
Béni APOKETE est un chauffeur de taxi, exerçant avec une toux et un rhume qui le mettent hors de lui. Il raconte son calvaire: « Cette grippe m’a terrassé et j’ai pris l’anti-grippal qui m’a soulagé pendant quelques minutes. Je ne me suis pas rendu à l’hôpital avec l’espoir que cette grippe passera comme la saison dernière ».
Définissant la grippe comme une infection virale susceptible de causer une infection, le docteur Bobo BOTALE indique qu’elle attaque souvent la catégorie des personnes à hauts risques. « C’est à dire les femmes enceintes, les enfants, les personnes de troisième âge et les personnes souffrant des maladies chroniques », a-t-il expliqué.
Pendant la saison sèche, il y a prolifération accrue des virus. Voilà pourquoi ce médecin sensibilise la population à observer les règles d’hygiène afin d’éviter la propagation de la grippe.
« il n’y a pas d’antibiotiques qui tuent le virus, mais il y a des traitements symptomatiques, c’est à dire si vous êtes enrhumé, il y a écoulement nasal, nous allons donner les produits pour arrêter cet écoulement. Si vous toussez, il y a des anti-toussifs. Si il y a la fièvre, on donne l’anti-pyretique. Mais en général, on n’a pas besoin des antibiotiques pour traiter la grippe », indique le Docteur Botale qui suggère de ce fait, une thérapie préventive et une thérapie médicale c’est-à-dire symptomatique.
La saison sèche commence à kinshasa dans la deuxième moitié du mois de mai jusqu’à la fin du mois d’août de chaque année. La population est ainsi appelée à prendre ses précautions pour éviter de se faire contaminer par cette épidémie qui peut être mortelle pour la personnes vulnérables avec comorbidité telles que les enfants, les femmes enceintes ainsi que les personnes âgées.
Une autre alerte en cette période où la grippe sévit à travers la capitale, c’est la recrudescence de cas de diabète chez les enfants. Le ministère de la santé publique alerté de la situation par l’hôpital pédiatrique de kalembe lembe, invite la population de faire dépister les enfants afin de prendre des précautions nécessaires. La consommation excessive de sucre contenus dans des jus en plastiques ainsi que dans des biscuits et bonbons, pointé parmi les causes de cette situation.
KLAS
