Par Patrick M. ZANETI
L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le 5 novembre 2024, représente un tournant historique, tant pour la politique américaine que pour les relations internationales. Avec sa victoire contre Kamala Harris, Trump revient à la Maison Blanche avec une promesse de non-ingérence dans les affaires d’autres nations, en particulier en Afrique, et une volonté affirmée de défendre les valeurs judéo-chrétiennes qui lui sont chères.
Un rôle clé dans la transition démocratique de la RDC
Sous la présidence de Trump, les États-Unis ont adopté une approche pragmatique en matière de politique étrangère, évitant les interventions militaires hasardeuses. Son administration a démontré qu’il est possible de soutenir des processus démocratiques sans recourir à la force. Un exemple marquant est son rôle dans la transition pacifique du pouvoir en République Démocratique du Congo. En 2019, alors que la situation politique devenait de plus en plus tendue, Trump a mobilisé les troupes américaines stationnées au Gabon. Cette démonstration de force a contribué à inciter Joseph Kabila à renoncer à sa tentative de conserver le pouvoir, permettant ainsi l’élection et l’installation de Félix Tshisekedi.
Implications de la délocalisation de l’Ambassade à Jérusalem
L’une des actions les plus controversées et emblématiques de la présidence de Trump a été la délocalisation de l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem. Ce geste a été acclamé par de nombreux partisans de Trump, notamment au sein de la communauté chrétienne évangélique, qui y voit une affirmation du soutien des États-Unis à Israël. Cette décision a également eu des implications géopolitiques significatives, renforçant les liens entre les deux nations et redéfinissant le débat sur le statut de Jérusalem dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Cependant, cette décision a également exacerbé les tensions dans la région, illustrant le défi de naviguer entre soutien stratégique et conséquences diplomatiques.
Une diplomatie équilibrée : Israël et la guerre en Ukraine
En plus de son approche non-interventionniste, Trump a également proposé une stratégie équilibrée concernant des enjeux majeurs comme la guerre en Ukraine. Il a clairement exprimé son intention de mettre fin au conflit sans prendre parti pour l’une ou l’autre des parties. Cette position pourrait permettre aux États-Unis de jouer un rôle de médiateur, favorisant un dialogue entre les nations et cherchant des solutions pacifiques qui respectent les intérêts de toutes les parties impliquées.
Valeurs judéo-chrétiennes et sincérité
La politique étrangère de Trump est également ancrée dans des principes éthiques et moraux qui résonnent profondément avec une partie de la population américaine. Son attachement aux valeurs judéo-chrétiennes a été un pilier de son mandat, ce qui lui a valu l’hostilité des lobbies progressistes. Bien que Trump ne soit pas parfait sur le plan moral, sa sincérité et son franc-parler ont séduit de nombreux chrétiens, qui apprécient son engagement à défendre leurs valeurs, même face à une opposition féroce. Les attaques incessantes, les procès et les tentatives de le discréditer témoignent de la peur qu’inspire sa vision conservatrice.
Un leadership prometteur pour l’avenir
En somme, l’élection de Donald Trump comme 47e président des États-Unis est un moment déterminant, non seulement pour l’Amérique, mais aussi pour le monde. Son engagement envers la non-ingérence, sa défense des valeurs judéo-chrétiennes, son rôle dans des transitions démocratiques pacifiques, son approche équilibrée vis-à-vis d’Israël, ainsi que son intention de négocier la paix en Ukraine illustrent une vision qui pourrait redéfinir les relations internationales pour les années à venir. L’histoire retiendra sans doute son influence, à une époque où les enjeux globaux nécessitent une approche réfléchie et respectueuse.