Pas de répit pour le Vpm de la Défense nationale et anciens combattants qui poursuit sans désemparer son séjour de travail dans le grand Bandundu. En quête d’une résolution des conflits entre les peuples Teke et Yaka suite à la résurgence de la milice Mobondo dans cette partie du pays, Guy Kabombo Muandimvita a foulé le sol de Kikwit, chef-lieu du Kwilu le mercredi 17 juillet, en provenance du Kwango.
Aussitôt arrivé dans cette province, le patron de la défense nationale a participé au briefing des officiers militaires de la 11e région, axé sur la situation sécuritaire au Kwilu.
Le Vpm a par la suite reçu le collectif des chefs coutumiers, avec qui ils ont passé en revue l’épineuse question de la milice Mobondo.
Un satisfecit pour ces notables du grand Bandundu qui disent être prêts d’accompagner Guy Kabombo Muadiamvita, venu chercher l’information à la source en vue de trouver des solutions appropriées. Ainsi, les chefs de terres ont promis d’aider le VPM à identifier les vrais semeurs de troubles.
S’en est suivi le conseil provincial de sécurité élargi, au cours duquel, chaque partie prenante a relevé les défis sécuritaires liés à son secteur.
Juste après, le Vpm a aussi disposé de son temps pour échanger avec les épouses et veuves des militaires. Les doléances lui soumises par celles-ci, seront parvenues au commandant suprême des FARDC et Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, les a rassurées le Vpm de la défense.
Guy Kabombo s’est rendu dans différents établissements rattachés à la 11e région militaire à savoir: la messe des officiers, l’hôpital militaire régional de Kikwit et l’état major 11e région où il a constaté l’état de délabrement avancé des ces infrastructures et l’insuffisance des équipements de base.
Dans le même temps, l’autorité a déploré la spoliation des espaces du camp militaire Colonel Ebeya par certains civils, en complicité avec quelques autorités administratives. Guy Kabombo a promis de prendre des mesures drastiques et des sanctions sévères pour rétablir l’autorité de l’Etat et sécuriser le domaine militaire.
Christian-Moses Masunga