Report du concert de solidarité à Paris : «Personne au monde ne peut douter de la souffrance, le calvaire, le drame vécus par des Congolais dans l’est de la RDC», ( Patrick Muyaya)

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a réaffirmé la démarche du gouvernement congolais lors du Briefing Presse, tenu ce jeudi 3 avril, celle de sensibiliser les Congolais à l’«Appropriation du Genecost». L’objectif pour l’État congolais est de briser le silence face aux massacres des populations et à des guerres en répétition qui sévissent dans la partie EST de la RDC.

Lors de cet échange, Patrick Muyaya a dénoncé les accusations de négationnisme et a réaffirmé la souffrance vécue par les Congolais, notamment dans l’est du pays, en soulignant que « personne au monde aujourd’hui ne peut douter » des calvaires subis par les victimes de violences dans cette région.

Dans ses propos, Patrick Muyaya a insisté sur le fait que la reconnaissance des souffrances des Congolais ne doit en aucun cas être perçue comme une tentative de minimiser les événements tragiques qui se sont déroulés au Rwanda. « Personne ne peut ignorer la souffrance des Congolais », a-t-il déclaré, rappelant que ceux qui cherchent à nier cette réalité s’inscrivent eux-mêmes dans une posture négationniste. Selon lui, les souffrances de chaque peuple doivent être reconnues sans être mises en concurrence, soulignant que « chaque calvaire vécu par un peuple à un moment précis mérite d’être reconnu ».

Le ministre a également réagi à la polémique autour de la date du 7 avril, qui coïncide avec la commémoration du génocide rwandais. Il a précisé que la programmation de cette date pour la table ronde sur la question des génocides en RDC n’était en rien une tentative de minimiser l’importance de la tragédie rwandaise. « Quand ils ont fixé la date, ça n’avait rien à voir avec la commémoration rwandaise », a expliqué Muyaya, rappelant que l’initiative venait de la société civile congolaise, et non du gouvernement.

Enfin, Patrick Muyaya a exprimé son soutien à toutes les initiatives de solidarité en faveur des victimes congolaises, tout en dénonçant toute tentative de politisation de cette cause. Il a ajouté : « Nous ne devons pas nous laisser dicter ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire pour soutenir nos compatriotes ». Selon lui, les Congolais ont le droit légitime de témoigner leur solidarité envers leurs victimes, et ce, indépendamment de la perception internationale.

C. K. K

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