Rentrée scolaire : « aucun acompte des frais ne doit être exigé », ordonne la ministre de l’Éducation

À l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025, la ministre de l’Éducation, Raïssa Malu, a rappelé l’importance du respect des règles visant à garantir une éducation équitable et accessible pour tous les élèves du pays. Dans un communiqué ferme, elle a réaffirmé que « Aucun acompte des frais scolaires ne peut être exigé avant la rentrée scolaire. ». Cette mesure vise à protéger les parents d’éventuelles pratiques abusives et à assurer une préparation sereine de la rentrée.

La ministre Malu a également précisé que les parents sont libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes, et la tenue d’éducation physique dans les marchés de leur choix. Cela s’inscrit dans une démarche de liberté et de respect du pouvoir d’achat des familles, tout en luttant contre toute forme de monopole ou de pression exercée par les établissements scolaires.

La patronne de l’Education a rappelé que les frais scolaires des écoles maternelles, des écoles primaires privées, ainsi que des établissements secondaires doivent obligatoirement être perçus en monnaie nationale. Cette disposition vise à renforcer la transparence financière et à protéger les parents contre les fluctuations des devises étrangères, qui peuvent grever leur budget.

En ce qui concerne les inscriptions, celles-ci sont gratuites et doivent être effectuées selon le calendrier scolaire 2024-2025. Aucun test d’admission ne doit être organisé pour les nouveaux élèves, et aucun frais de confirmation ou de réinscription ne doit être exigé aux anciens élèves. Raïssa Malu a insisté sur l’interdiction stricte de toute discrimination basée sur l’ethnie, la race, la religion ou le paiement des frais scolaires. Chaque enfant a le droit de poursuivre sa scolarité dans un environnement respectueux et inclusif.

Consciente que certaines de ces dispositions, bien que prises antérieurement, ne sont pas toujours appliquées, Raïssa Malu a instruit les responsables éducatifs de prendre des sanctions sévères à l’encontre des établissements qui ne respecteraient pas ces règles. Elle a également mis en avant l’importance du partenariat comme mode de gestion dans le sous-secteur de l’éducation, encourageant une collaboration étroite avec tous les partenaires éducatifs concernés pour garantir une rentrée apaisée.

Les dispositions annoncées par Raïssa Malu sont d’application stricte et immédiate, visant à instaurer un cadre scolaire harmonieux, tant dans les établissements publics que privés agréés, pour le bien-être de tous les élèves et leurs familles.

Joël Ekutshu

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