Le ministre de la Santé publique, Roger Samuel est intervenu au Briefing presse de ce lundi 14 juillet sur l’invitation du Porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des médias, Patrick MUYAYA. De son passage, le ministre de la Santé a présenté de la situation sanitaire liée à l’épidémie de Choléra, qui frappe 17 provinces de la République démocratique du Congo.

Le Ministre de la Santé a indiqué que depuis le début de l’année, la République démocratique du Congo compte 35000 cas de contamination. D’après lui, la maladie est dans une période où l’augmentation de cas est très fréquente. Le taux de mortalité a atteint 3% au niveau du pays. A Kinshasa, on a atteint 9 % de mortalité. Pour lui, la plupart de gens qui meurent, sont ceux traînent à la maison au moment où ils développent les symptômes.
Le comportement à observer
«Au-delà de chiffres. Quand la maladie est déclarée, il y a les signes (symptômes), la diarrhée et le vomissement, il faut aller rapidement au premier centre de santé le plus proche», a-t-il recommandé.
Face aux symptômes, il est déconseillé de prendre médicament soit-même. Car, selon le ministre de la santé, l’automédication constitue un piège.
A en croire aux explications du ministre, si quelqu’un a la diarrhée et qu’il prend le médicament contre la diarrhée, c’est seulement la sortie de l’eau qui s’arrête. Mais, dans le corps, il continue à se vider. Cela va confler dans le ventre.
Pour le ministre, cette maladie a refait face à cause des inondations meurtrières ayant frappé le pays pendant la saison de pluies.
Samuel Roger Kamba a justifié cela par deux raisons.
Premièrement, il a évoqué de l’eau. D’après lui, ce sont les personnes qui habitent le long des rivières qui sont à risque. Dans cette même eau, les gens font le selle. Ils l’utilisent pour la consommation et se lavent en même temps.
Deuxièmement, c’est l’hygiène. «Quand on va aux toilettes. A chaque fois, les gens vont se laver les mains, parce qu’on ne sait pas, peut avoir le microbe», a-t-il ajouté.
Le patron de la santé publique a insisté sur l’hygiène, tout en appelant aux populations de bouillir de l’eau provenant de milieux suspects, avant de sa consommation.
Prise en charge des malades
Jusqu’à présent, le gouvernement de la République a mis en place 4 centre de santé pour le traitement où les soins sont gratuits. Il s’agit des centres de Pakadjuma, de Ngiri-Ngiri, de Kokolo et de l’Hôpital de Renaissance (ex Mama Yemo), tous à Kinshasa.
Signalons que parmi les provinces touchées, en nombre de cas, la Tshopo est en tête, suivie de Kinshasa, de Sud-Kivu et de Maniema.
C. L