L’Assemblee générale des nations-unies a déclaré en 2014 le 15 juillet journée mondiale des compétences des jeunes. Elle a voulu célébrer l’importance stratégique de doter les jeunes de compétences pour l’emploi, le travail décent et l’esprit d’entreprise. Le thème choisi cette année « les compétences des jeunes au service de la paix et du développement, » fait allusion aux multitudes défis dont beaucoup touchent les jeunes.
Les conflits qui perturbent l’éducation et la stabilité, un environnement numérique polarisé qui entraîne des attitudes négatives et des inégalités économiques persistantes, limitent dans l’ensemble, des opportunités offertes aux jeunes. En RDC, les jeunes congolais sont également confrontés à de nombreux défis. Ils font face notamment à la pauvreté et aux difficultés multiformes. Il s’agit entre autres du chômage, aliénation culturelle, délinquance juvénile, analphabétisme et accompagnement.
Interrogée sur les problèmes des jeunes, Deborah Pumba, jeune entrepreneure, donne son avais quant à ce: « Nous jeunes congolais, souffrons du manque d’écoute, du manque de considération de la part des aînés et on accorde pas aux jeunes de dire ce qu’ils aiment, afin d’exprimer leurs ambitions ».
Dans le secteur politique, les vieux méprisent généralement les jeunes, pourtant ces derniers devront assurer leur relève.
Nathalie Kalonji estime que le jeune congolais est buté au manque d’emplois parceque les vieux exigent une expérience professionnelle aux jeunes pour accéder à tél où tél autre poste, et pourtant il faut travailler pour acquérir de l’expérience.
« Je suis écœurée par cette situation car je pense que l’état même se joue de la jeunesse. Si la délinquance bat son plein au congo par exemple, c’est parce que les jeunes n’ont pas d’emploi. Ils sont obligés de se transformer en bandits urbains pour survivre et à accepter n’importe quoi pour résister à toutes les réalités ».
Pour Nathalie KALONJI, il faut créer de l’emploi, accorder des prêts bancaires aux jeunes comme sous d’autres cieux, pour les aider à démarrer leurs activités et à être indépendant car, c’est beaucoup plus le secteur informel qui leur permet de se prendre en charge Il faut savoir qu’en RDC, la tranche d’âge comprise entre 14 et 24 ans, reste la plus touchée par le chômage.
KLAS
