Devant le parlement réuni en congrès ce lundi 8 décembre 2025, le président Félix Tshisekedi a présenté sa stratégie pour moderniser les infrastructures du pays, mettant en avant leur rôle dans la mobilité, la croissance économique et l’unité nationale. « Les routes stabilisées, les voies ferrées, les ports et les aéroports constituent les instruments de mobilité, de croissance économique et d’unité nationale », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de poursuivre les investissements dans ces secteurs vitaux.
Le président a dressé le bilan de 2025, rappelant l’entretien de 8 000 km de routes de desserte agricole via le FONER et l’engagement du gouvernement à réhabiliter 38 000 km de routes agricoles et 11 423 km de routes prioritaires sur un an. Pour assurer la durabilité de ces travaux, il a annoncé la mise en place de brigades routières dans chaque province, chargées de l’entretien régulier des axes.
Pour 2026, Félix Tshisekedi a annoncé l’ouverture de nouveaux corridors nationaux grâce à la réhabilitation de 3 735 km de routes stabilisées, avec un focus sur les axes RN1 à RN8 et RN4 afin de relier villes et provinces et renforcer l’intégration territoriale. « Le tronçon Kisangani-Ubundu, long de 125 km, sera modernisé dans le cadre d’un partenariat public-privé innovant », a-t-il précisé, illustrant la volonté de combiner financement privé et public pour accélérer les projets.
Le chef de l’État a également insisté sur le développement ferroviaire et la modernisation des aéroports. « Ces investissements ouvriront de nouvelles perspectives de désenclavement et renforceront la mobilité nationale et métropolitaine », a-t-il affirmé, en rappelant les projets en cours pour les chemins de fer et les aéroports du pays. Il a enfin salué les résultats du Programme de Développement des 145 territoires (PDL145), qui a permis de moderniser plusieurs écoles et hôpitaux, contribuant ainsi à améliorer les conditions de vie des populations.
La rédaction
