Le gouvernement congolais et le mouvement rebelle du M23 ont convenu d’une rencontre directe le mercredi 9 avril à Doha, au Qatar. Cette initiative marque une étape significative dans la recherche d’une solution pacifique au conflit qui ravage l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). L’annonce a été faite par le média français France 24, à travers sa correspondante en RDC, Aurélie Bazzara Kibangula, confirmant ainsi l’engagement des deux parties à entamer des négociations directes.
Cette rencontre survient dans un contexte de tensions persistantes, marqué par des affrontements violents ayant provoqué des déplacements massifs de populations avec aggravation de la crise humanitaire. Kinshasa accuse le M23 d’être soutenu par le Rwanda, tandis que le groupe rebelle maintient qu’il lutte pour la reconnaissance de ses revendications politiques. Les pourparlers devraient aborder des questions cruciales telles que la cessation des hostilités et le retrait des combattants des zones occupées.
Malgré cet espoir de dialogue, la méfiance demeure forte entre les parties. Le gouvernement congolais insiste sur le désarmement complet du M23 et son retrait inconditionnel, tandis que les rebelles exigent un cadre de discussion inclusif et la réintégration de leurs combattants dans l’armée nationale. Plusieurs tentatives de médiation menées par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et d’autres acteurs internationaux n’ont jusqu’à présent pas abouti à des résultats concrets.
CKK