Vital Kamerhe l’emporte sur ses deux challengers dans cette course au perchoir de l’Assemblée Nationale avec 183 voix contre 113 pour Christophe Mboso et 69 voix pour Modeste Bahati Lukwebo, dernier sur la liste. Il y eu au total, 372 votants.
Après les speeches des 3 prétendants, les députés nationaux sont passés au vote à l’issue duquel Vital Kamerhe a été élu candidat au poste du président de l’Assemblée nationale pour le compte de l’Union Sacrée de la Nation.
Peu avant le vote, les 3 prétendants n’ont pas été tendres les uns envers les autres dans leurs discours de campagne devant les élus de la majorité parlementaire. Si Modeste Bahati Lukwebo avait invité les élus à ne pas opérés le choix du meilleur offrant, Christophe Mboso avait de son côté promis de ne pas utiliser les fonctions du président de l’Assemblée nationale dans l’intérêt de ses ambitions personnelles. Vital Kamerhe, quant à lui, s’est donné la mission de redorer l’image de l’Assemblée nationale, lui redonner sa lettre de noblesse. Le président de l’UNC avait dans son allocution, promis de convoquer chaque mercredi un ministre devant les élus du peuple pour faire le point sur la gestion de son secteur.
Outre les attaques personnelles, les 3 candidats de l’union sacrée avaient aussi déroulé leur vision.
Modeste Bahati a appelé à la lutte contre la corruption et à l’appui de la cour des comptes et à veiller sur la bonne exécution du budget de l’État. Vital Kamerhe a pour sa part, indiqué que « le débat sur l’agression dont est victime le pays sera d’actualité au niveau de l’Assemblée nationale pour que le monde entier comprenne que nous sommes agressés ». Le point de convergence entre les 3 discours, c’est le désir de ces 3 prétendants d’améliorer le social des députés nationaux.
Rédaction