Lors d’un meeting tenu ce samedi 29 mars 2025 à Kinshasa, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a révélé un chiffre impressionnant concernant la sécurité du président Félix Tshisekedi. Selon lui, plus de 100 tentatives de coup d’État auraient été déjouées depuis l’accession au pouvoir du chef de l’État. Cette déclaration, faite en lingala devant une foule réunie au terrain Assosa dans la commune de Kasa-Vubu, met en lumière un climat politique tendu et des menaces persistantes contre les institutions du pays.
Dans son discours, le ministre a salué la vigilance des forces de sécurité qui, selon lui, ont permis d’éviter ces tentatives de déstabilisation. « C’est une preuve de la détermination et de la sagesse de notre président, mais aussi de l’efficacité de nos institutions », a-t-il souligné, appelant les Congolais à la cohésion et au soutien des autorités en place. Ce message vise à rassurer l’opinion publique quant à la stabilité du pays, malgré les multiples crises auxquelles la RDC fait face.
Cette annonce intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques internes et une insécurité persistante, notamment dans l’Est du pays. Les enjeux géopolitiques et les pressions externes compliquent davantage la situation, rendant la question de la stabilité institutionnelle encore plus cruciale. En mettant en avant ces tentatives avortées de putsch, le gouvernement cherche à renforcer son autorité et à justifier les efforts de sécurisation en cours. Cette déclaration relance le débat sur la sécurité présidentielle et l’efficacité des services de renseignement dans un contexte de fragilité politique.
Appel à l’unité nationale
« Je demande aux opposants de soutenir le président Tshisekedi. Tuons d’abord le serpent qui est entré dans notre maison ». Lors de ce meeting, le ministre Mutamba a lancé un appel à l’unité nationale face à l’agression rwandaise. Il a exhorté les opposants à mettre de côté leurs divergences pour soutenir le président Félix Tshisekedi et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les Wazalendo.
En outre, il a souligné que les consultations nationales en cours ne visent pas un partage de postes, mais la consolidation de l’unité nationale. Il a insisté sur la nécessité pour les acteurs politiques de faire front commun contre l’ennemi.
CKK
