Nuisance sonore à Kinshasa la dénonciation de Dieunit KANYINDA porte les fruits.

Le samedi 06 décembre l’avenue Saio a ressemblé à un coffret des vacarmes à la grande frustration impuissante de la population. Ce fait illustration de ce que vivent les Kinois au quotidien a poussé Dieunit KANYINDA en bon citoyen de dénoncer la nuisance sonore occasionnée par les multiples cortèges qui circulent dans tous les sens à Kinshasa.
Cet alerte de Dieunit KANYINDA sur des gyrophares et sirènes abusifs qui polluent l’environnement à tout de même poussé l’État à agir à Kinshasa

Le cri d’alarme lancé samedi dernier par Dieunit Kanyinda, un doctorants en communication à l’Université des sciences de l’information et de la Communication ex IFASIC, dans une vidéo devenue virale, était un ras-le-bol face une situation qui ne favorise pas un environnement propice aux études sur une avenue remplie des universités et des écoles où élèves et apprenants ont besoin de la quiétude et tranquillité.
Ce journaliste professionnel reconnu pour son sens d’observation, d’objectivité de rationalité estime que l’usage abusif des gyrophare et des sirènes par des cortèges des politiques et des officiels, devenu monnaie courante dans la capitale contribuent à renforcer la position de ceux qui détestent les politiciens.

Un problème sous‑estimé mais qui comporte des conséquences silencieuses qui peuvent s’avérer très explosives si les autorités compétentes ne se réveillent pas pour y mettre un terme.

Selon Dieunit Kanyinda, l’utilisation indiscriminée des dispositifs de type gyrophare et sirène lors du passage de ministres, députés provinciaux, bourgmestres, voire de simples citoyens perturbe gravement la quiétude des nombreux Kinois. Il s’en est pris notamment aux escortes et cortèges illégitimes, affirmant : « Est‑ce qu’on ne peut pas interdire ça ? Dans toutes les grandes villes du monde, cela n’existe pas ! »

Ce plaidoyer a poussé le pouvoir à agir. Le vice‑Premier ministre en charge de l’Intérieur a instruit la Police Nationale Congolaise (PNC) à travers un arrêté rendu public ce mardi 9 décembre, il demande de mettre fin à l’utilisation non autorisée des dispositifs d’escorte et des gyrophares par des particuliers.

Une réponse rapide à un malaise social

La décision gouvernementale constitue une victoire pour les défenseurs de la tranquillité urbaine. Elle confirme que, dans un contexte où le respect de l’ordre public commence par le respect de la paix sociale, l’abus des signes de pouvoir et de privilège peut devenir inacceptable.

Un petit pas vers la tranquillité, mais encore beaucoup à faire

Si la mesure est saluée, beaucoup d’observateurs restent prudents. À Kinshasa, les cortèges libéraux, le mélange des genres entre vie publique et privilèges personnels, voir les habitudes d’élite, rendent difficile l’application stricte des interdictions.

Pour que la règle devienne réalité, les citoyens doivent être vigilants, les forces de l’ordre zélées, et les institutions prêtes à sanctionner les manquements. Car au-delà du bruit, c’est une question de respect du bien‑vivre ensemble et de dignité urbaine.

Grâce à l’alerte d’un journaliste vigilant, un abus longtemps toléré, l’usage des gyrophares et sirènes par des cortèges exagérés est aujourd’hui mis en cause officiellement. Pour beaucoup, c’est un petit pas vers une ville de Kinshasa plus sereine. Mais le véritable défi reste d’assurer le suivi et le respect de la décision à travers la ville.

Joël Ekutshu

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