Quatre civils ont été tués et plusieurs autres sont portés disparus après une nouvelle attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la nuit de jeudi à vendredi 25 mai à Mayimoya. La contrée est située dans le territoire de Beni, à environ 40 kilomètres de la ville du même nom, sur la route nationale numéro 4.
Selon Gipson Yango Bwema, président de la société civile locale, parmi les victimes de cette incursion, il y avait deux femmes, tuées à l’arme blanche par les assaillants. Il s’agit d’un bilan provisoire, précise-t-il, ajoutant que plusieurs personnes sont portées disparues. Une maison a été incendiée, des kiosques de commerce pillés, et des petits bétails ont été emportés par les rebelles.
L’événement funeste a provoqué un déplacement massif de la population vers des zones jugées plus sûres, tandis que la situation sécuritaire demeure précaire à Mayimoya. La société civile locale exprime une vive inquiétude quant au sort des personnes kidnappées lors de l’attaque.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’armée ougandaise (UPDF), présentes dans la région pour des opérations conjointes, sont intervenues en poursuivant les ADF. Pour prévenir, les deux forces loyales ont renforcé leur présence autour du centre de santé de référence de Mayimoya.
Les activistes appellent à une action renforcée pour sécuriser la région et protéger les civils, alors que les opérations militaires se poursuivent pour traquer les rebelles des ADF et restaurer la paix à Mayimoya et ses environs.
PM