Le président Félix Tshisekedi s’est livré vendredi à des philippiques contre son prédécesseur qu’il accuse d’être derrière l’aventure criminelle de Corneille Nangaa à travers la coalition Alliance fleuve Congo et M23.
Le président en exercice accuse Joseph Kabila de toutes les turpitudes possibles. Depuis l’Allemagne où il a pris part à la conférence de Munich sur la sécurité, Félix Tshisekedi s’est exprimé sur quelques sujets brûlants du pays. Sur la question sécuritaire, Tshisekedi a chargé Joseph Kabila d’être le vrai commanditaire de la rébellion dans l’est de la République démocratique du Congo.
Alors qu’il répondait à la question posée par le journaliste sur le conflit dans la partie orientale du Congo, Félix Tshisekedi n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. « Je n’ai vraiment pas l’impression que l’opposition qui a pris les armes et fomanter le coup contre la République est dans son bon droit. La preuve c’est que le vrai commanditaire se cache. C’est mon prédécesseur Joseph Kabila. Il n’assume pas ses actions », a affirmé le chef de l’État.
Tshisekedi a également dénoncé les velléités expansionnistes du Rwanda dans l’est de la RDC et a appelé à le mettre à l’index. Le président congolais a aussi mis en cause l’immobilisme de la communauté internationale. « Nous ne tolérons plus que nos ressources stratégiques soient pillées au profit d’intérêts étrangers sous le regard complice de ceux qui se nourrissent du chaos », a-t-il accusé.
Bien avant Tshisekedi, c’est Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Udps qui avait déclaré l’année dernière au cours d’une matinée politique que l’ancien président Kabila avait sollicité auprès d’un dirigeant africain des moyens financiers et logistiques en faveur du rebelle Nangaa. Dans la foulée, le numéro un du parti présidentiel avait expliqué que Joseph Kabila a fui le pays sans laisser les traces au service d’immigration pour se réfugier à l’étranger.
RM