Le président de la RDC, Félix Tshisekedi a présenté ce lundi 20 mai 2024 ses profondes condoléances au peuple iranien suite à la tragique disparition de son président, Ebrahim Raïssi. Celui-ci a perdu la vie dimanche 19 mai, dans un accident d’hélicoptère.
Le drame s’est produit alors que l’hélicoptère transportant le président Raïssi et une délégation de hauts responsables iraniens s’est écrasé pour des raisons encore inconnues. Cette catastrophe a également coûté la vie à Hossein Amir Abdollahian, le ministre des Affaires étrangères, et à d’autres personnalités importantes du gouvernement iranien.
Face à cette tragédie, le chef de l’État congolais a exprimé sa solidarité et sa compassion envers les familles des victimes. “Dans ces douloureuses circonstances, le chef de l’État exprime sa profonde compassion aux familles endeuillées”, a-t-il ajouté, soulignant l’impact émotionnel de cette perte sur la nation iranienne et ses dirigeants.
En outre, Tshisekedi fils a insisté sur l’importance des relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo et l’Iran, et a réaffirmé son engagement à poursuivre les efforts de coopération bilatérale dans divers domaines d’intérêt commun.
Après plusieurs heures d’incertitude, la mort du président iranien, Ebrahim Raïssi, dans un accident d’hélicoptère, a finalement été confirmée lundi 20 mai par un communiqué du gouvernement. Si, à court terme, son décès ne devrait pas bousculer la vie politique du pays, à plus long terme, il relance toutefois la délicate question de la succession du guide suprême Ali Khamenei.
Depuis plusieurs années, les spéculations sur l’état de santé de l’homme fort du régime, âgé de 85 ans, font resurgir l’épineuse question de savoir qui pourrait le remplacer pour jouer ce rôle de numéro 1 en Iran. Ces derniers mois, deux noms émergeaient : Mojtaba Khamenei, le propre fils du guide suprême, et, justement, Ebrahim Raïssi.
PM