La crème scientifique du centre hospitalier initiative plus s’est réunie pour un échange scientifique sur la chirurgie plastique et réparatrice. Dr Jeff Ntalaja, coordonnateur de cette formation médicale, a insisté sur la coopération sud-sud avec les autres pays pour que son personnel soit à jour et apprenne des autres.
« La médecine est entrain d’évoluer et tous les jours les médecins doivent être à jour. Nous devons évoluer en toute humilité pour mieux avancer. Un médecin qui ne sait pas reconnaître ses limites et qui ne veut pas se référer aux autres, aura du mal à rattraper ses retards et à connaître les nouvelles méthodes surtout celles qui sont découvertes ».
Jeff Ntalaja a saisi cette occasion pour remercier certains aînés qui se sont toujours disponibilisés pour transmettre leurs connaissances au plus jeune.
« Je suis particulièrement reconnaissant vis-à-vis des aînés qui tendent leurs bras à ceux qui choisissent différents domaines en médecine et les accompagnent en leurs profession ».
Le centre hospitalier initiative plus a au cours des ces échanges de haute portée scientifique, mis un accent particulier sur la ‘’chirurgie plastique et réparatrice’’. Venue du Maroc, le Docteur Fouadi Fatima, l’un des intervenants, a décrit le fonctionnement de sa formation médicale tout en recensant les cas en consultation. Elle a tout de même convié certains chirurgiens plasticiens à faire preuve de franchise envers les patients qui sollicitent tel ou tel autre service.
« Lorsque vous avez en face de vous une personne qui sollicite une chirurgie, dites lui franchement si il y a d’inconvénients où pas. Il ne faut pas cacher la vérité », a-t-elle soutenu.
Autre réaction, c’est du Docteur Moise Kasongo qui, dans son exposé, s’est appesanti sur ‘’la problématique de la prise en charge des injections osseuses entraînant des larges defects : technique de MASQUELET MODIFIÉE, apport de la chirurgie plastique’’. A propos de deux cas, ‘il a passé en revue certains cas dont les résultats nécessitent les avis des spécialistes, tout en relevant qu’ « en RDC, les généralistes doivent être convaincus pour se spécialiser dans la chirurgie plastique ». Pour lui, l’Etat doit les faciliter la tâche car former les plasticiens, ce n’est pas peu ..
A son tour, le Docteur Kabeya Kantokola qui est intervenu sur ‘’l’indication et limites de la chirurgie plastique à Kinshasa’’, a confirmé que la chirurgie est très sollicitée dans la capitale Congolaise. « Un domaine très délicat, car le médecin doit être franc dans sa conversation avec non seulement le malade mais aussi avec les autres collègues en administrant les soins », a-t-il déclaré.
C’était une journée riche en partage qui a connu également l’intervention du docteur Anunis Mwehu, généraliste Assistant en chirurgie au centre initiative plus. Tout en remerciant tous les participants pour ce partage, le docteur Jeff Ntalaja a rassuré poursuivre avec cette idée de coopération sud-sud pour faire avancer la médecine congolaise en général et dans son hôpital en particulier.
KLAS