Le Directeur général de l’Agence nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT), Joseph ITELA est attendu à la Cour des comptes le mardi 02 juillet. Après avoir récusé plusieurs invitations de cette juridiction, l’homme fort va justifier sa gestion calamiteuse de l’entreprise de l’État. L’invitation lui a été envoyée la semaine dernière.
L’ annonce de sa comparution a été faite à la Radio-Television nationale congolaise (RTNC), dans un autre dossier similaire. Elle vient soulager l’ensemble du personnel, qui, a perdu le goût de travailler à cause du manque de vision managériale du DG, Joseph ITELA. Ce dernier est accusé d’avoir caporalisé la Météo.
En dehors de mécontentements créés à l’interne par sa mauvaise gestion, le Collège des Chef de Divisions élargi aux
Chef des Stations et Observateurs des Provinces de l’Agence Nationale de Météorologie et de
télédétection par satellite, (METTELSAT) ont initié une pétition à ce même sujet. Ils se sont adressés au président du Conseil d’administration de cet établissement. Cependant, depuis son arrivée, à la tête de la METTELSAT, Joseph ITELA n’a jamais ni considéré ni collaboré avec ce dernier. D’après les pétitionnaires, le DG ITELA est de mèche avec le DGA. Ils ont tous deux contribué à la descente en enfer de la Météo.
Voici ce que les responsables des Stations de METTELSAT dans des provinces reprochent aux DG et DGA:
«A cet effet, nous vous demandons Monsieur le Président, avec l’expression de notre haute considération, de prendre si possible, des mesures nécessaires pour y remédier. Sur ce, notre Pétition se fonde sur les faits suivants à savoir:
- Non mécanisation de la plupart des agents avec plus de 10 ans au sein de la METTELSAT.
- Un Salaire insignifiant pour ceux qui ont la chance d’être payé par le trésor public.
- Non payement de la redevance météo aéronautique par les compagnies aériennes se basant à
KINSHASA (CAA, SERVAIR, CONGO AIRWAYS ETC……) - Aucune formation dans le domaine de la météorologie et des bourses et autres avantages
dont les agents de l’intérieur ne bénéficient pas. - Encaissement des fonds de redevances météo, en provenance de LUBUMBASHI et
KISANGANI par transfert via SOFICOM et M-pesa sans passer par la Direction Financière
ni à la comptabilité de l’Entreprise - Absence d’un programme, d’une vision ou d’un plan d’action pour la bonne marche de
l’Entreprise. - Non-respect de statuts et de Règlement d’Ordre Intérieur de l’Entreprise, il nomme et révoque
quand bon lui semble. - Refus de collaborer avec les directeurs, il travaille seul sur tous les dossiers.
- Plus de deux ans à la tête de l’Entreprise, le Directeur Général et le Directeur Général Adjoint
n’ont jamais fait une visite de travail même dans une Station Météo de l’intérieur du pays. - Sorties des fonds dans le compte bancaire de la METTELSAT en complicité avec son adjoint
à l’insu du Directeur Financier. - Une megestion des fonds alloués la METTELSAT par l’Organisation Météorologique
Mondiale (OMM), Programme de Développement des Nation Unies (PNUD) et d’autres
organismes internationaux. - Pas des locaux Administratifs dans beaucoup des provinces voire même les bureaux des
observations des stations météo. - Favorise pour leur intérêt (DG et DGA) le désordre par des désignations des Responsables en
Province. - Omission sur la liste de paie des plusieurs Agents de l’intérieur du Pays en faveur des Agents engagés à KINSHASA. Ainsi, nous Chefs de Divisions, Chefs de Stations et Observateurs Météorologistes des Provinces, sommes persuadés que le Directeur Général et son Adjoint ne travaillent jamais dans l’intérêt de la METTELSAT et ses Agents depuis leur nomination à la Tête de la Direction Générale.
De ce fait, il est indispensable pour l’intérêt général de la METTELSAT, de réagir positivement quant à ce», ont-ils dénoncé.
Les travailleurs de cet établissement ont les yeux tournés vers la Cour des comptes. Ils ont sollicité l’intervention de la Première Ministre, des ministres du Portefeuille et celui des Transports afin d’appliquer les sanctions exemplaires cont.
C. K. K.