Le ministre des Infrastructures et des Travaux publics de Kinshasa, Alain Tshilungu dit avoir disposé une vision palliative au profit de la voirie de la ville. Ce membre du gouvernement provincial piloté par le gouverneur Daniel Bumba s’est exprimé lors d’une interview télévisée, au cours de laquelle, il a évoqué les difficultés et présenté les priorités de son action afin de les résoudre.
“Nous avons une vision pour Kinshasa.Une vision qui date depuis très longtemps. Nous pensons aujourd’hui, apporter notre expertise et notre savoir-faire et surtout de la méthode dans la gestion de la voirie de Kinshasa, qui, aujourd’hui, souffre d’un réseau d’assainissement inexistant. Un réseau d’assainissement qui a été mis œuvre depuis l’époque coloniale pour une population de près de 400 milles habitants. Aujourd’hui, nous sommes à 20 millions d’habitants”, a souligné le ministre des ITP, Alain Tshilungu.
Cet ambitieux ministre dit avoir mis en place un réseau des voiries en “béton armé” afin de doter la ville d’un réseau d’assainissement correct.
D’après le ministre Alain Tshilungu, ce réseau appelé communément chaussée rigide va commencer d’abord par des voies pendulaires et des voies parallèles au Boulevard du 30 Juin.
Parmi les routes prioritaires, il y a les avenues Wangata, Isoke, Hôpital, Bokasa, Kasaï, Bas-Congo, Kasavubu, Flambeau et aussi la route du Poid-Lourd (Boulevard Congo-Japon) et aussi les parallèles au niveau du Boulevard du 30 JUIN: Itaga, Kabambare, Kabinda…
A en croire le ministre, la priorité est accordée à ces voies et en suite elle va progresser vers la partie est de Kinshasa.
“ Kinshasa,on doit savoir que c’est une mégapole avec plusieurs priorités. En ce qui concerne la voirie, si nous devons aujourd’hui, nous attaquer sur toutes routes, cela dépassera même le budget de la République qui est près de 16 milliards de dollars. Nous nous concentré pour d’abord pouvoir désengorger la population de Kinshasa. C’est à dire, nous commençons par des voies prioritaires de plus de 300 kilomètres que nous avons séquences…”, a précisé le Ministre.
Alain Tshilungu a indiqué que la partie est plus prioritaire parce qu’elle regorge plusieurs activités. On y trouve le marché central et plusieurs administrations.
Selon lui, le Gouvernement central, à travers BCECO, vient en appui aux 27 kilomètres de route en cours de construction.
Signalons que ces voies sont faites en béton parce que le réseau d’assainissement d’évacuation d’eaux est inexistant. “Aujourd’hui, il ne serait pas judicieux de mettre en place un réseau avec de l’enrobé ou du bitume”, a soutenu le ministre.
La population de Kinshasa peut espérer que la finalisation de ces travaux soulagera le problème de mobilité et des embouteillages.
Rédaction
