Ce qui s’est passé à l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC), le mardi 6 avril 2024, n’a pas surpris un grand nombre du personnel ayant participé à l’Assemblée générale tenue pour la Délégation syndicale de cette Institution.
La majorité des participants à l’Assemblée générale n’ont pas approuvé les décisions arrêtées par une poignée de membres du Syndicat et quelques agents de cet établissement. Ils ont qualifié de cette dernière de malhonnête pour avoir balancé dans les réseaux sociaux, les listes de présence avec les signatures des participants, en les présentant comme signataires de la pétition contre le Comité de gestion, piloté par le professeur Émérite, Jean-Richard Kambayi.
D’après les réactions des participants à cette réunion, la délégation syndicale a raté son coup. Elle aurait dû faire mieux que vouloir manipuler tout le monde au profit des intérêts égoïstes, ont -ils réagi.
A en croire certains administratifs, le recteur Kambayi est critiqué sans fondement. “Ce qui est reproché à cet homme est le fait qu’ils ne soit pas maison. Il est appelé allochtone. Le recteur Kitima a subi la même chose. Nous avons travaillé avec plusieurs comités de gestion dans cet établissement. D’ailleurs les médiocres ont été les fils maison. La gestion du professeur Ekambo considéré comme référence par la plupart de membres de cette fameuse délégation syndicale ayant pris le devant sur la photo a été plus calamiteuse. Cet homme a quitté la tête de cet établissement avec honte. Pendant sa gestion, il sélectionnait qu’il faudra payer. Le recteur Munkeni est arrivé, malgré les abus durant sa gestion, la délégation syndicale tribale n’a jamais statué sur ça. Munkeni a été nommé recteur tout étant professeur associé, en violation des textes. Il a laissé les agents impayés (trois mois des arriérés)”, a confié un Directeur ayant travaillé avec 4 comités de gestion de cet établissement.
Selon lui, c’est après la nomination de Kambayi comme recteur que monsieur OBUL a eu l’initiative et sa bande ont convoqué une réunion, laquelle s’était clôturé à queue de poisson.
“Sur le champ, il a été rappelé à OBUL: pourquoi durant le règne de Munkeni, tu n’as jamais cette initiative”, a-t-il raconté.
Cet agent a révélé qu’à l’époque de Munkeni monsieur OBUL qui n’est pas professeur, était payé à ce titre, y compris tout son Staff de sous l’arbre.
“Ces gens contestent les engagements des autres assistants, pourtant ils ont été engagés de la même façon. Personne d’entre eux, son dossier a été traité dans un quelconque département”, a-t-il confié. Cet agent de l’administration de l’UNISIC a affirmé que le jour même de la nomination de Kambayi recteur, le meneur de jeux ( monsieur OBUL) avait déclaré dans un poste sur les réseaux sociaux :“ Pas MULUBA à l’IFASIC, l’actuelle UNISIC”. Avant d’être retiré ce poste a été capturé et partagé, a-t-il ajouté.
Cependant, les décisions prises au cours de l’Assemblée générale n’ont pas reçu l’adhésion de la majorité.
“Ce qui est désolant, il se constate que dans une déclaration boutiquée dans les officines qui n’engage que le conglomérat de ses concepteurs, ils ont voulu emballer tout le monde. Ils nous traitent de mouchards. On comprend pourquoi, ils ont invité la presse. Ils ont tenté même d’imposer aux autres de ne pas quitter la salle. C’est vraiment de l’extorsion de leur part”, ont -ils réagi.
Ces non concernés ont présenté les méandres de la démarche qu’ils jugent biaisée de ceux qui se présentent abusivement comme représentant du personnel.
“Dans leur déclaration finale, les syndicalistes de l’Unisic reprochent au comité de gestion piloté par le professeur Jean-Richard Kambayi Bwatshia, la mauvaise gestion. Pourtant, les véritables raisons de leur mécontentement sont à chercher ailleurs. Premièrement, ils ont brillé par un refus catégorique lorsqu’il s’agit de la bancarisation du paiement de la prime de transport des agents par peur de voir leurs sous retenus à la source, pour ceux qui se sont endettés jusqu’à la moelle épinière auprès de la même banque. Deuxièmement, ceux qui se cachent derrière la délégation syndicale, ne digèrent pas le fait que le comité de gestion ait procédé à l’assainissement des finances de l’institution qui étaient malmenées dans un désordre sans précédent qui facilitait le détournement de plusieurs milliers de dollars. Troisièmement, sans le dire explicitement, la démarche des pseudos syndicalistes est nourrie par la fibre tribale que par toute démarche purement rationnelle. Il comprendre leur combat de tous les jours est motivé par le slogan : « un luba à l’ifasic ! Nous ne l’accepterons jamais. » Si ce n’est pas ça, il n’y a aucune raison valable qui puisse justifier l’aventure qui se déroule à l’Unisic, au moment où il ne se pose aucun problème d’impaiement, à fortiori, le personnel est rémunéré en dollars américains, depuis l’arrivée du professeur émérite Kambayi Bwatshia chose à laquelle il n’avait pas droit sous le prédécesseur de ce dernier”. Ces gens ont perdu le sens scientifique. Pour eux, seuls les formés à l’UNISIC ont le droit d’y travailler. Ils ont oublié que les premiers chercheurs en SIC étaient des ingénieurs”, ont -ils contextuelisé.
Les participants à l’Assemblée générale qui se ne sont pas affichés sur la photo ont estimé la déclaration lue par celui, qu’ils qualifient d’éternel chef des travaux, n’engage en rien le personnel de l’ex-ifasic en l’absence d’une pétition dûment signée par celui-ci.
Affaire à suivre.
Lutonga Grégory