Au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces situées dans la partie orientale de la RDC, les forces négatives continuent de semer la terreur et la désolation en dépit de la présence de l’armée congolaise et de ses alliées (armées burundaise et ougandaise, SAMIDRC et Monusco). Se joignant à l’Union africaine, le Conseil de sécurité de l’ONU condamne vigoureusement la récente série d’attaques perpétrées par le M23, ayant fait des victimes civiles et blessé un Casque bleu de la MONUSCO.
Dans une déclaration rendue publique jeudi 20 juin, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont également condamné les massacres perpétrés par les Forces démocratiques alliées, (ADF) dans le groupement de Baswagha-Madiwe à Butembo, ainsi que l’attaque contre le camp de personnes déplacées internes de Mugunga le 3 mai dernier à Goma.
Le Conseil de sécurité de l’ONU exprime sa profonde préoccupation face à l’impact des attaques qui, selon lui, aggravent la sécurité et la stabilité précaires en RDC, et dans la région. Le Conseil indique que cet activisme des groupes armés détériore davantage la situation humanitaire actuelle, en particulier pour les civils vivant dans les sites de déplacés.
Alors que la situation humanitaire explose, les membres du Conseil de sécurité appellent tous les donateurs à accroître leur soutien en réaction au Plan de réponse humanitaire 2024. Ils réitèrent leur soutien à la MONUSCO et aux pays contributeurs de troupes dans le maintien constant de sa position robuste pour protéger les civils et garantir la liberté de mouvement de l’aide humanitaire aux personnes déplacées.
Le Conseil de sécurité exhorte toutes les parties au conflit à respecter le droit international, à autoriser et faciliter un accès humanitaire complet, sûr, rapide et sans entrave à tous les civils dans le besoin, en particulier les femmes et les enfants. Les membres du Conseil de sécurité appellent les protagonistes à intensifier le dialogue diplomatique en vue d’une désescalade et d’une solution durable, pacifique et viable au conflit prolongé dans la région.
Se référant à la résolution 2518 et aux directives des Nations unies, le Conseil de sécurité de l’ONU demande au gouvernement congolais de prendre toutes les mesures appropriées afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel de la MONUSCO.
RM