En visite à Beni mardi 29 avril, dans la province du Nord-Kivu, le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a lancé un message fort face à l’urgence humanitaire et sécuritaire qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette étape marque un temps fort de sa tournée diplomatique en Afrique centrale, après des passages en Ouganda et au Burundi.
Accueilli par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Évariste Kakule Somo, le chef de la diplomatie belge s’est entretenu avec les autorités locales pour évaluer les besoins sur le terrain. « Il est crucial de coordonner les efforts humanitaires avec les initiatives sécuritaires et de développement pour une réponse durable », a-t-il souligné, appelant à une mobilisation internationale renforcée.
Maxime Prévot a également insisté sur l’importance d’adapter l’aide internationale aux réalités locales. La Belgique, selon lui, reste attentive à l’évolution de la situation et s’engage à « suivre de près les projets financés dans l’Est de la RDC » tout en renforçant les partenariats avec les acteurs locaux. L’accent sera mis sur des domaines clés comme la santé, l’éducation et la reconstruction post-conflit.
Dans la lignée de sa conférence à Kinshasa le 28 avril, le diplomate belge avait réitéré l’appel à un dialogue national inclusif. Il a salué les efforts de médiation menés par des partenaires internationaux tels que le Qatar et les États-Unis, tout en exhortant les autorités congolaises à maintenir l’ouverture envers la société civile et les communautés affectées.
« Les annonces doivent se traduire par des résultats concrets sur le terrain. Les populations de l’Est ne peuvent plus attendre », a martelé Maxime Prévot. Une déclaration qui résonne comme une interpellation directe aux décideurs congolais, mais aussi à la communauté internationale, face à une crise qui n’a que trop duré.
CKK
