les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) se comportent bien sur le champ de bataille depuis la restructuration de la chaîne de commandement il y a de cela une semaine, avec à la clé, la reprise de quelques villages de Lubero dont Mambasa et Ndoluma, et ce, grâce à l’usage des avions de chasse. L’armée nationale a mis le cap sur Alimbongo, une localité récemment conquis par l’agresseur, le Rwanda avec ses supplétifs du M23.
Ce mercredi 25 décembre 2024, les forces loyalistes ont rapporté avoir abattu six drones kamikazes de l’armée rwandaise, qui survolaient la localité de Mambasa, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Cette information a été confirmée par le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole de l’opération Sokola 1 Grand Nord, cité par l’Agence congolaise de presse (ACP).
Toujours dans ce communiqué publié le même jour, les FARDC ont condamné l’utilisation par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, de jeunes civils congolais comme “chairs à canon” sur les lignes de front, notamment près de Mambasa et Alimbongo, dans le sud du territoire de Lubero. Ces jeunes seront habillés en treillis militaires rwandais, et envoyés au combat.
L’armée congolaise a également signalé la présence de combattants du M23 armés dans des églises, écoles et hôpitaux, dans les zones sous leur contrôle au sud de Lubero, qualifiant cette situation de grave violation du droit international humanitaire. En conséquence, les FARDC ont lancé un appel aux civils utilisés comme boucliers humains pour qu’ils se rendent avec leurs armes et ont exhorté les habitants des zones occupées à se retirer des zones de combat pour garantir leur sécurité.
Christian-Moses Masunga