L’ECC se dit indignée face à l’usurpation d’identité de son président lors du procès sur le coup d’État raté

L’Église du Christ au Congo (ECC) a exprimé sa surprise et son indignation après avoir découvert que parmi les personnes impliquées dans l’affaire du coup d’État manqué du 19 mai 2024, se trouve un individu usurpant l’identité de son pasteur. Il s’agit du détenu Trésor David Kazadi Nawej, se faisant passer sous le nom de Bokundoa-bo-Likabe et prétend être le fils du président national de l’ECC.

Cette révélation a suscité une réaction immédiate de la part de l’Église, qui a tenu à clarifier les faits. C’est une usurpation d’Identité, rassure la direction de communication de la confession religieuse.

L’ECC a vigoureusement dénoncé cette usurpation d’identité, soulignant la gravité des actes du prévenu. L’Église a précisé que celui-ci n’a aucun lien de parenté avec son représentant (André Bokundoa-Bo-Likabe) et que ses affirmations sont totalement infondées. Elle a insisté sur l’importance de rétablir la vérité et de mettre fin à toute forme de désinformation dans cette affaire sensible.

Face à la gravité des faits et à la nature publique de l’audience en cours, l’ECC a exhorté les citoyens à garder leur calme. Elle a encouragé le Tribunal Militaire de Kinshasa/Gombe, qui tient ses audiences à la Prison Militaire de Ndolo, à poursuivre ses travaux sans relâche afin de faire triompher la vérité pour le bien supérieur de la nation.

L’ECC a souligné l’importance de permettre à la justice de suivre son cours sans interférence ni pression extérieure. Par ailleurs, elle dit suivre avec la plus grande attention les développements de ce procès historique.

PM

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