«L’Armée et la nation ne pardonnent point à un officier qui échoue et qui s’effondre», Porte-parole des FARDC aux syndicats des officiers

Le Général major, Sylvie Ekenge a rejeté toutes les allégations faisant état des arrestations massives des officiers militaires d’un seul espace linguistique. Le Porte-parole des FARDC est intervenu ce mardi 03 juin au Briefing presse, pour dénoncer une volonté délibérée de créer une division au sein de l’Armée congolaise en ce temps de guerre d’agression rwandaise.

D’après lui, seuls les officiers militaires en conflit avec la loi sont arrêtés. Ils ne sont pas d’un seul espace linguistique tel que répandu dans les réseaux sociaux.
A cette occasion, le Commandant du Service de la Communication et de l’Information des Forces armées de la République démocratique du Congo (SCIFA) a donné quelques qualités d’un officier digne et irréprochable devant la loi.

« La loyauté envers les institutions légalement établies est une autre vertus cardinale qui doit habiter l’officier. Une loyauté pimentée de patriotisme éprouvé et sans équivoque.
L’officier ne trahit point. Un officier qui trahit n’en est pas un. Il y a aussi l’honnêteté, le sens de l’honneur, l’intelligence, l’esprit des décisions affûtées, l’esprit d’anticipation, le charisme ou le temps de plaie de s’imposer dans sa vie publique d’avoir de l’influence sur les autres, le sens d’écoute, l’abnégation, les fortes capacités de travailler, surtout le travail bien fait seul ou en équipe, le sens de responsabilité. Dans les pires moments de son parcours personnel, l’officier est appelé à se doter de génie pour sortir de l’impasse et travailler sous stress et sous tension. L’Armée et la nation ne pardonnent point à un officier qui échoue et qui s’effondre» et ça c’est un principe cardinal», a établi le Général Major Sylvain Ekenge.

Selon Commandant SCIFA, au sein de l’Armée congolaise, il y a de nombreux à faire partie de cette race des chefs militaires exceptionnels, faisant la différence.

« Et sur le champ d’honneur et dans les états majors où ils sont appelés à travailler avec dévouement, abnégation, professionnalisme, dans des conditions difficiles et stressantes. Et surtout lorsqu’on est Général», a-t-il renchéri.

Par contre, Sylvain Ekenge a souligné que certains officiers distinguent par leurs actes amoraux, immoraux et illégaux par compromission, les détournements de deniers publics, le détachement illégaux des militaires dans les mines et chez les particuliers, les chinois ou autres, détournant ainsi ces militaires de leurs missions.

« Imaginez qu’on réclame les effectifs et que la plupart des effectifs sont dans les mines et chez les particuliers. C’est une infraction grave. Il y en a ceux qui se sont perfectionnés dans la création des fournisseurs fictifs dans la surfacturation et le détournement des vivres destinés aux militaires. D’autres encore se compromettent à la trahison, des assassinats, tous ces faits sont des faits graves, gravissimes même commis par les porteurs dudit titre d’officier, Général de surcroît», a-t-il déploré.

D’après lui, on ne peut pas empêcher le Chef d’Etat-major général des Forces armées d’interpeller et les mettre à la disposition des services pour les investigations et le cas échéant, les déférer devant les juridictions militaires compétentes, dans le cas échéant .

« C’est là où on parle d’ arrestation massive des officiers swahiliphones. En réalité, c’est un faux débat. Chacun est venu dans l’Armée en tant que volontaire. Chacun posera des actes à titre individuel. Et lorsque ces actes vont à l’encontre de la loi…, l’autorité sanctionne individuellement le contrevenant. Et on ne peut pas venir nous parler des officiers swahiliphones qui sont ciblés. Non, il n’y a pas que des officiers swahiliphones. Il y a aussi des officiers généraux d’autres espaces linguistiques qui sont aujourd’hui aux arrêts», s’est il exclamé.

A en croire le Commandant SCIFA, on est en train d’introduire un faux débat, surtout pour distraire l’Armée surtout entraîner la division en son sein. « L’officier est un état. Et cet état ne peut corrompre sa fonction. Cet état ne peut trahir ce qu’on est», a-t-il déclaré.

Signalons que le Chef d’Etat-major général, qui fait arrêter ces officiers militaires en conflit avec la loi, qui ne sont pas spécifiquement swahiliphones est aussi swahiliphone. Ses deux prédécesseurs étaient également swahiliphones. Rien ne paysage le tribalisme.

C. K. K.

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