C’est depuis 2014 que les nations célèbrent le 21 juin, la journée mondiale de la moto. Un événement qui met en avant-plan la sécurité des motards, et les nations récencent le nombre des morts parmi les conducteurs de cet engin à deux roues. Des décès qui n’épargnent aucun pays, notamment la République Démocratique du Congo où la moto selon certaines enquêtes, est classée comme deuxième moyen de transport en commun.
Les statistiques renseignent que plus de 67% de la population utilise la moto. Sur 64% des personnes interrogées, 36% disent avoir des proches victimes d’accidents. 47% ont déjà perdu des proches tandis que 53 % confirment n’avoir jamais connu de tel drame.
Parmi les victimes, Megane KABEMBO, femme des médias qui malgré les mauvais souvenirs qu’elle garde de la moto, ne cesse d’emprunter ce moyen de transport car rapide dans ses courses quotidiennes.
« je prends la moto pratiquement tous les jours mais il m’est arrivé de connaître une chute un jour pendant le trajet et j’avais vraiment eu un choc . En faisant la remarque au motard sur sa mauvaise conduite, il n’a pas manqué à se défendre. Je déplore leur émotivité et sourde oreille pendant qu’ils conduisent. Ils peuvent rouler normalement mais on ne sait pas comment en un instant ils peuvent accélérer et confondre la route à un terrain de jeux. Je sollicite des autorités une remise à niveau des conducteurs moto pour éviter des accidents à répétition ».
Madame clarisse Ekoko, une congolaise, dit avoir aussi connu un accident de la moto. Le tuyau d’échappement dans la chaleur qu’il dégage, l’avait brûlé au pied gauche et elle porte jusqu’à ce jour les stigmates de cette brûlure.
« Je n’oublierais jamais ce jour là. Après ma course lors de ma descente de la moto, je suis descendu en posant mon pieds gauche en tout cas je n’ai jamais compris si j’avais touché le tuyau d’échappement et le feu m’avait brûlé. En dépit de cet incident, je ne suis souvent pas en sécurité sur la moto car les motards ne respectent pas le code de la route. Ils se chamaillent n’importe comment, ils empruntent le sens contraire et pensent avoir la priorité sur la route ».
Les cliniques universitaires de kinshasa tirent la sonnette d’alarme sur le nombre croissant des personnes qui subissent l’amputation des membres à cause des accidents des motos. Chaque semaine au moins 10 personnes perdent leurs jambes et leurs bras. Une situation dramatique qui interpelle les consciences sur la nécessité de réguler le transport en commun, afin de protéger la population.
Les motards ne respectent pas le code de la route, roulent à contresens avec excès de vitesse, se démarquant par des mauvais dépassements. Aux autorités d’entrevoir des remises à niveau afin d’aider les motards à rouler dans le respect du code de la route pour préserver les vies . Ils doivent se munir des casques et plaques pour se faire identifier car ici dans la capitale congolaise, ils se comportent comme des hors la loi à la base de beaucoup des dégâts sur la voie publique.
KLAS