Menée par le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), et l’université d’Oxford aux Etats-Unis, le premier vote populaire pour le climat a été organisé en 2021. Il avait permis de sonder 50 pays.
L’édition 2024 comprenait 15 questions concernant les impacts du changement climatique sur le quotidien des personnes interrogées, la manière dans laquelle elles estimaient que leur pays agissaient effectivement contre le changement climatique et les actions qu’elles souhaiteraient que le monde entreprenne pour y faire face.
Le professeur Stephen fisher du département de sociologie de l’université d’Oxford a ainsi indiqué « qu’une enquête de cette ampleur a représenté un effort scientifique gigantesque. Tout en maintenant une méthodologie rigoureuse, des mesures spécifiques ont également été prises en vue d’inclure des personnes issues de groupes marginalisés dans les régions les plus pauvres du monde ».
Cassie FLYN, Directrice mondiale pour le changement climatique au PNUD, s’est exprimé en ce terme: « tandis que les dirigeants mondiaux prennent des décisions pour le prochain cycle d’engagements climatiques en vertu de l’accord de paris d’ici à 2025, le vote populaire pour le climat a recueilli les opinions des personnes du monde entier y compris celles de groupes que les sondages ne parviennent généralement pas à couvrir ».
Pour sa part l’administrateur du pnud ACHIM STEINER a soutenu que les résultats de l’enquête est inégalé de ce fait :
« nous exhortons les dirigeants et les responsables politiques à prendre note particulièrement dans le cadre des préparatifs du prochain cycle de révision de leurs engagements climatiques ou contributions déterminées au niveau national ( CDN) en vertu de l’accord de Paris.
L’enquête a montré l’existence d’un soutien en faveur d’une action climatique renforcée dans 20 des pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre au monde avec des majorités allant de 66 % aux états- unis et en Russie à 67 % en Allemagne, 73 % en chine, 77 % en Afrique du Sud et en Inde, 85 % au Brésil, 88 % en Iran et jusqu’à 93 % en Italie .
La directrice mondiale du changement climatique au pnud s’explique: « Nous sommes prêts à soutenir les responsables politiques dans l’intensification de leurs efforts aux fins de l’élaboration des plans d’actions climatiques dans le cadre de l’initiative climate promise du PNUD ».
Ce projet du pnud a aidé plus de 100 pays en développement à soumettre des CDN améliorés au cours du deuxième cycle de révision dont 91 % ont augmenté leurs cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre et 93 % ont renforcé leurs objectifs en termes d’adaptation.
KLAS
