Les images d’une cruauté insoutenable, montrant les corps sans vie d’une femme et de son fils ensanglantés gisant au sol, ont choqué plus d’une personne.
Les sources concordantes renseignent que les deux victimes aurait été abattues par un groupe des policiers en pleine patrouille dans la nuit de vendredi 3 au samedi 4 mai 2024 au quartier yolo dans la commune de Kalamu.
Après enquêtes, un élément de la police qui aurait tiré à bout portant sur les deux victimes, a été identifié et mis aux arrêts dans la soirée de dimanche 5 mai. Pendant ce temps, deux plaintes ont été introduites le lundi 6 mai par la famille éprouvée à l’auditorat militaire de garnison de Kinshasa Gombe, dont l’une contre le policier arrêté et l’autre contre l’inconnu.
A en croire Me Ramazani Shabani, avocat de la famille, le jeune Sarif Ismael Mukeba Tshilomba (la vingtaine) a été interpelé par les policiers se déclarant de l’opération ‘’panthère noire’’ destinée à traquer les bandits urbains dits kuluna, le 3 mai vers 21H devant la parcelle familiale, sise au numéro 39 bis de l’avenue Ezo, quartier Yolo dans la commune de Kalamu.
Aussitôt alertée, Francine Ntumba Kankonde, mère du garçon, n’a pas pu persuader les forces de l’ordre que son fils n’est pas un kuluna mais plutôt un footballeur. Et face au refus des policiers de relaxer le garçon, la dame a décidé de s’emmener avec son fils. Le corps sans vie de la dame a été retrouvé le lendemain matin dans la commune voisine de Makala criblé de balles.
Le jeune garçon, également touché par balles a été acheminé à l’hôpital militaire du camp Kokolo avant de rendre l’âme quelques heures plus tard.
Expert Kiaya