L’électricité n’est plus un luxe, mais un droit. Et c’est avec cette conviction que le Ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Aimé Molendo Sakombi, accompagné du directeur Général de la SNEL SA, Teddy Lwamba, ont effectué une tournée technique, ce dimanche 23 novembre à travers la capitale, marquant le lancement officiel d’une série de travaux d’assainissement du réseau électrique.
Un plan d’action structuré, cinq sites visités
De Kinsenso à Limete, en passant par Salongo Sud, Matete et un camp militaire stratégique, les deux responsables ont évalué les failles du réseau et enclenché la première phase d’un plan ambitieux, axé sur trois priorités :
- Amélioration rapide de la desserte électrique dans les zones périphériques,
- Optimisation du réseau basse tension,
- Sécurisation énergétique des sites sensibles.
À Kinsenso, les travaux de réhabilitation de la cabine Pius Muabilu sont bien entamés. Les habitants, longtemps plongés dans l’obscurité, voient enfin poindre une solution durable.
À Salongo Sud, le passage du transformateur de 315 KVA à 630 KVA signe un tournant technique majeur, destiné à stabiliser un quartier rongé par le délestage.
Surprise à Kinshasa même : un camp militaire non desservi en électricité. Les travaux ont été lancés pour corriger cette incohérence stratégique.
À Matete, les techniciens de la SNEL s’activent sur la cabine Kwenge dans le cadre d’un assainissement urgent du réseau basse tension.
Enfin, à Limete Salongo, la cabine Idiofa est entrée en phase de raccordement, avec l’espoir de mettre fin aux coupures prolongées.
Un semestre pour inverser la tendance
Selon le calendrier fixé, cette première phase s’étalera sur six mois, avec des résultats mesurables attendus à court terme. Il s’agit pour la SNEL de redonner confiance à la population, mais aussi de poser les bases d’une réforme profonde du système de distribution.
Dans les pas du ministre Sakombi et de l’ingénieur Lwamba, une nouvelle approche prend forme : proximité, réactivité, engagement.
Kinshasa veut respirer. Et cette fois, avec la lumière.
Joël Ekutshu
