Les coupures intempestives du courant électrique sont devenues un bon moment le quotidien des habitants du quartier Mpasa.
Lancée en 2021, l’électricité de ce quartier dans la commune de la N’sele qui était une exception en terme de stabilité d’électricité, est devenue le canard boiteux. Comme partout à Kinshasa, ce coin subit de desserte en électricité.
Cette électricité jadis stable qui a attiré du monde venu soit pour le logis, ou pour les affaires. Pour preuve, tout au long de l’avenue Terre Jaune, on ne cesse de voir des magasins qui poussent comme des champignons, la plupart appartenant aux indo-pakistanais. On y trouve aussi des chambres froides et plusieurs types de business, sans parler de bâtiments qui émergent du sol en cascade. Tout ceci favorisé par l’électricité qui était stable comme mentionné ci-haut sans parler de la route qui a été asphaltée.
Pourtant personne n’en parle. Il peut se passer aujourd’hui des semaines entières sans cette denrée nécessaire. La moyenne de la desserte actuellement est de 2 jours la semaine, alors que les abonnés se déplacent en masse pour recharger leurs cartes prépayées parce que c’est cela leur mode de paiement.
En dehors de la difficulté en desserte, il se constate un manque criant du remplacement des lampadaires usées dans plusieurs avenues qui étaient éclairées lors du lancement de ce réseau au début de l’année 2021. Cette obscurité qui s’agrandit du jour aux jours contribue à l’augmentation du taux de banditisme.
Les élus de ce coin qui se sont toujours targué d’avoir le plaidoyer pour la construction de la route et l’installation du réseau électrique doivent faire de même si seulement ils savent le faire véritablement auprès des autorités compétentes afin que Terre jaune retrouve sa fierté avec une bonne desserte en électricité.
Clément Mualaba