A Kinshasa, précisément dans la commune de la Gombe, l’avenue colonel Ebeya, dans son tronçon compris entre l’avenue Etienne Tshisekedi, ex avenue des Huileries et l’avenue Wangata dans la commune de la Gombe se trouve dans un état hideux, constate ce samedi Congo Market news.
Interrogé sur la dégradation de cette route, Christian Ndongala, habitant de cette partie de la capitale n’a pas manqué d’interpeller le pouvoir public. Selon lui, l’État congolais doit prendre ses responsabilités en réhabilitant les routes de Kinshasa qui sont délabrées.
«Cette route est en état de délabrement depuis plus de 3 mois ,elle est abandonnée, pourtant les autorités de la ville de Kinshasa passent par cette route, pour arriver dans leurs bureaux. Il y a des gros trous partout, cela empêche les automobilistes a bien circuler. Cette route aide les habitants de selembao et Makala de venir au grand marché de Kinshasa. l’État doit prendre ses responsabilités de réhabiliter toutes les routes de la ville de Kinshasa qui sont en état de délabrement très avancé», a martelé Christian Ndongala.
La partie délabrée se trouve à une minute de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), la principale régie financière de la ville province.
Sur le même tronçon, il y a également le bâtiment abritant l’Assemblée provinciale de Kinshasa, l’Institution censée contraindre l’exécutif provincial à réhabiliter les artères principales, devenues impraticables durant presque près de deux ans.
À Kinshasa les gouvernements provinciaux se succèdent, la même façon de faire demeure. Il y a l’absence criante de continuité de l’Etat. Chaque gouverneur cherche à se construire un bilan positif. Pendant ce temps, les contribuables assistent à la détérioration de la ville autrefois fois, appelée « Kinshasa la belle ».
KIAYA MUTUARA EXPERT