En marge de la célébration le 19 juin de la journée mondiale de lutte contre la drepanocytose, le programme national de lutte contre la drepanocytose PNLCD, a démarré 3 journées de sensibilisation à l’intention des étudiants en vue de les informer sur cette maladie considérée comme une question de santé publique.
Après l’université de kinshasa, l’université Belle campus a vu sa demande d’échanges avec les experts du programme être acceptée. Gynécologue obstétricien, Freddy MWAMBA a axé son intervention sur les aspects obstétricaux de la drepanocytose.
«Les étudiants ont voulu s’informer sur cette maladie parce qu’ils ont eux, des difficultés concernant celle-ci . Certains ont perdu leurs proches et membres de familles, emportés par la maladie. Voilà pourquoi ils ont sollicité cette rencontre pour voir dans qu’elle mesure se protéger contre la drepanocytose »
Mamie NGOLE est médecin biologiste de l’université de kinshasa. Elle a édifié les étudiants sur les types de tests qu’il faut faire pour connaître si l’on est porteur de quel hémoglobine.
« Il faut vraiment se pretter a cet exercice, mais il faut savoir qu’il existe plusieurs types de tests. Il y a de ces tests qui permettent de mettre en évidence la présence de l’hémoglobine S qui est anormale ».
Et d’ajouter:
« Il y a un autre type de test qui cette fois là, va aller rechercher l’anomalie au niveau du gène. vous le savez, la drepanocytose est une maladie génétique. Nous avons ciblé les jeunes dans les milieux universitaires, c’est pour leur permettre d’entrer dans la vie active avant de faire le choix de leurs conjoint ou conjointe, de connaître le type d’hémoglobine dont ils sont porteurs ».
Mamie Ngole a insisté sur le fait d’avoir sensibilisé les étudiants sur l’existence des couples qui sont à risque de donner naissance à des enfants drepanocytaires.
Les techniciens du labo, dont Ruth Ndomba, ont prélevé plus de 70 étudiants.
Ces derniers parmi lesquels Joël Matala, sont heureux d’avoir été dépisté volontairement et gratuitement . « c’est très important de connaître son état avant de s’engager », a t’il dit surtout pour les gens qui seront en couple pour promouvoir une bonne santé à la progéniture.
Le programme national de lutte contre la drepanocytose compte poursuivre cette action pour éveiller les consciences surtout des jeunes pour connaître leur identité afin d’orienter leurs choix matrimoniaux futurs. Voeux du docteur Mamie Ngole.
KLAS