C’est sous le thème « Agir pour l’humanité » que le monde célébre ce 19 août 2024 la journée de l’aide humanitaire. En République Démocratique du Congo, la ministre des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, a saisi cette opportunité pour rendre hommage aux femmes et hommes qui par leur courage et dévouement, apportent une lueur d’espoir aux personnes touchées par des crises humanitaires.
« Ce thème constitue un appel à l’action pour qu’ensemble nous passions à l’œuvre pour la cause de l’humanité », a indiqué Nathalie-Aziza Munana, patronne du social congolais. Elle a réitéré la détermination du chef de l’état congolais et de la chef du gouvernement à œuvrer avec toutes les parties prenantes pour prendre des mesures efficaces garantissant la sécurité des humanitaires.
« Je lance un appel à tous les acteurs sociopolitiques, aux membres du gouvernement, aux activistes humanitaires des organisations internationales, aux entreprises, aux associations sans but lucratif, organisation non gouvernementale et établissement d’utilité public du secteur humain, ainsi qu’aux femmes et hommes de bonne volonté de faire preuve de solidarité et à s’engager à promouvoir un environnement où la dignité humaine est respectée et où chaque femme, homme et enfant peut vivre sans peur et dans l’espoir d’un avenir meilleur », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’Onu aux opérations de paix, a aussi rendu hommage à ceux et celles qui donnent leur vie pour secourir les plus vulnérables dans le monde entier.
« Cette année revêt une signification particulière dans le contexte de la République Démocratique du Congo en raison de l’escalade des attaques contre la population civile et les acteurs humanitaires », a déclaré M. Lacroix tout en faisant un état des lieux de la tueries des travailleurs humanitaires.
« Six travailleurs humanitaires ont été tues et onze ont été enlevés entre janvier et juin de cette année avec plus de 200 incidents ayant directement ciblé les humanitaires sur le terrain ».
Et d’ajouter: « Le souvenir de deux collègues tués, le 30 juin dernier lors de l’incendie d’un convoi humanitaire par des groupes des jeunes armés à butembo, est encore vif dans nos esprits. En aucune circonstance les humanitaires ne doivent être pris pour des cibles. Au cours des dernières semaines nous avons été témoins d’une flambée inquiétante d’attaques des groupes contre les populations civiles dans les provinces de l’Ituri,et du nord kivu », a poursuivi Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix de la Monusco.
KLAS