Les campagnes de sensibilisation et de stérilisation sont menées par les intercommunalités notamment à l’île en France où 73000 animaux errant et divaguant, sont recensés sur la voie publique. Une journée méconnue en RDC où les animaux de compagnie comme le chien et le chat, sont devenu des chaires comestibles.
Le député national honoraire Boris MBUKU avait donc eu l’idée de déposer en date du 12 avril 2023 au bureau de l’assemblée nationale, la proposition de loi portant interdiction de la consommation de la viande des animaux domestiques comme le chien, sur l’étendue du territoire nationale. Une loi qui a défrayé la chronique.
Les avis divergeaient sur la question. La loi Mbuku stipule qu’aucun chien et chat ne puissent plus être tué pour la consommation humaine.
« Nous nous sommes informés de cette loi mais avec la crise actuelle, on saute sur le chat et chien qui sont bonnes à manger et ne tuent personnes », confie un des Kinois interviewés sur la question
Pour Elisabeth Tshanda, les animaux de compagnie aident les humains par exemple les personnes mal voyantes et tous ceux qui les entourent.
« je suis choquée de voir certaines personnes consommer ces animaux qui font partie intégrante de leurs familles. Pour moi, c’est inhumain de les abattre de la manière dont ils procèdent pour finir dans leurs plat ».
Pour rappel, en RDC le décret du 27 novembre 1934 portant protection des animaux en son article 1er, punit d’une servitude pénale d’au maximum un mois et d’une amende qui ne dépassera pas 1000 francs ou d’une de ces peines seulement, celui qui se rend coupable d’actes de cruauté envers un animal.
KLAS