Les mangroves à l’honneur le 26 juillet de chaque année, sont des écosystèmes rares, spectaculaires et prolifiques à la frontière entre la terre et la mer. Elles agissent comme une forme de défense côtière naturelle, contre les ondes de tempête notamment les tsunamis, l’élévation du niveau de la mer et l’érosion.
Leurs sols sont des puits de carbone très efficaces, séquestrant de grandes quantités de carbone. Dans son message à l’occasion de cette célébration, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a alerteé sur le danger que courent les mangroves. « On estime que plus des trois quarts des mangroves dans le monde sont aujourd’hui menacées ainsi que tous les organismes aquatiques et terrestres qui en dépendent. C’est pourquoi l’UNESCO agit pour protéger les mangroves ainsi que d’autres précieux écosystèmes de carbone bleu par l’intermédiaire de ses réseaux de réserve de biosphère,de geoparcs mondiaux et de sites du patrimoine mondial naturel ».
En RDC, on trouve le parc marin des mangroves à proximité des localités de banana et moanda, créé en 1992. Il a une superficie de 768 kilomètres avec d’importantes zones côtières marines, fluviales et insulaires. Il héberge notamment des lamantins des hyppopotames. On y trouve également diverses espèces de singes, des crocodiles, des varans, des tortues, des serpents.
Le parc marin des mangroves de moanda est exposé aux principaux dangers. il s’agit notamment du braconnage, de la déforestation et des pollutions par le pétrole car le site est emprunté par les navires de haute mer pour se rendre à matadi et plus rarement à Boma. Divers sites d’extraction et de raffinage du pétrole se trouvent à proximité. Pour rappel, c’est depuis 2015 que la journée internationale pour la conservation de l’écosystème des mangroves a été adoptée par l’Unesco.
KLAS