Face au fléau que représente les drogues, l’Assemblée Générale des nations unies a levé la voie pour sensibiliser l’opinion aux risques encourus lors de la consommation des substances dopantes. Un individu sous l’emprise de ces substances, peut en effet mettre sa vie et celle des autres en danger de par la lenteur de ses réflexes et ses réactions, mais aussi par la modification de sa personnalité. Cela entraîne également une dépendance et d’importants risques pour la santé.
Dans les rues de Kinshasa, certains Kinois dépendants, se fouttent du danger des boissons alcoolisées qu’il consomment.
« Avec les mille franc que vous nous donnez nous pouvons acheter une grande bouteille de ce que l’on appelle supu natolo, la boisson locale, on sait qu’elle est nocive pour la santé mais on la consomme quand même ».
Un fumeur donne son témoignage.
« J’ai commencé à fumer depuis longtemps et je n’arrive plus à me libérer. Je suis de ce fait dépendant de la cigarette. Tout le monde me critique et me demande d’arrêter, ce que je n’arrive pas à réussir . ‘’Bon je sais de quoi je mourrai’’ est la réponse que je leur dit ».
Membre de famille d’un fumeur, une Kinoise se plaint du comportement d’un de ses frères.
« Je le surveille à chaque fois qu’il se déplace pour aller se cacher pour fumer, quoi qu’on lui a interdit de fumer parceque étant asthmatique, il continue et souffre au quotidien des problèmes de respiration et de la toux ».
Les spécialistes estiment que les drogues créent une double dépendance aux produits consommés : une dépendance physique et psychologique. Si certaines drogues tel le cannabis, ne provoquent qu’une dépendance psychologique, la majorité d’entre elles entraînent une dépendance physique dont l’intensité peut varier selon les individus. Dès la première prise, la drogue peut être mortelle.
KLAS
