La ministre d’État, ministre des Hydrocarbures, Acacia Bandubola Mbongo, a tenu une séance de travail avec les membres de la Commission de certification des volumes, ce jeudi 21 août 2025 à Kinshasa. Cette réunion de prise de contact a été l’occasion pour les participants de saluer l’arrivée de la nouvelle ministre, soulignant son expertise technique et son expérience passée au sein du gouvernement.
Selon M. Tony Dino Chermani, membre de la commission, l’objectif de la réunion était de permettre à la ministre de s’imprégner du fonctionnement de cette entité hautement technique. « C’était une réunion de prise de contact avec Son Excellence Madame la Ministre d’État, qui voulait s’imprégner de la situation, rencontrer les membres de la commission, comprendre ce travail hautement technique qui se fait au sein de son ministère et nous donner des orientations, » a-t-il déclaré.
M. Chermani a également souligné les qualités de la nouvelle ministre et son expertise avérée, notamment son expérience en tant que ministre de l’Économie nationale. Il a ajouté que la ministre a prodigué de nombreux conseils et promis d’accompagner la commission dans ses missions.
Une expertise jugée « très significative »
L’enthousiasme est partagé par d’autres membres de la commission. M. Elir Odio, directeur général de SOGAZ, a exprimé sa satisfaction quant à la nomination d’Acacia Bandubola Mbongo. Il a mis en avant sa maîtrise des sujets liés aux prix et à la politique économique.
« Vous savez qu’elle a été ministre de l’Économie nationale. Ce sont des matières qu’elle maîtrise. Elle aura un apport très significatif dans la politique des hydrocarbures en République Démocratique du Congo, » a-t-il affirmé, soulignant la pertinence de son profil pour le secteur.
Il est important de rappeler que la Commission de certification des volumes joue un rôle clé dans la chaîne de régulation des produits pétroliers. Elle se réunit chaque mois pour certifier les volumes de carburant mis à la consommation et évaluer le niveau des stocks dans le pays. Ces données sont ensuite transmises au ministère de l’Économie nationale, qui les utilise pour déterminer s’il est nécessaire de maintenir ou de modifier la structure des prix des produits pétroliers.
Cette rencontre marque le début d’une collaboration qui, selon les membres de la commission, devrait permettre de renforcer la transparence et la gouvernance dans le secteur des hydrocarbures en RDC.
G. Misenge
