Après un match haletant, les Léopards de la République Démocratique du Congo ont arraché leur qualification pour la finale des barrages du Mondial 2026, grâce à un but magistral de leur capitaine Chancel Mbemba à la 89ᵉ minute. Un exploit qui a fait vibrer toute une nation et redonner espoir à un peuple avide de gloire sur la scène internationale.
Sébastien Desabre et ses hommes ont montré une résilience admirable, du caractère et une force mentale impressionnante pour renverser une situation pourtant délicate. Désormais, un nouveau défi de taille les attend : affronter les Super Eagles du Nigeria, une des nations les plus redoutables du continent africain.
L’heure est à l’adaptation tactique
Si les Léopards veulent franchir ce dernier cap et écrire une page historique en accédant à la Coupe du Monde 2026, le sélectionneur Sébastien Desabre devra impérativement ajuster son système de jeu. Les adversaires changent, les exigences aussi.
Face à la densité physique, la vitesse et l’expérience du Nigeria, il est impératif d’aligner des attaquants capables de tenir le choc et de répondre à la rigueur défensive adverse. Le réalisme devant le but ne devra plus être une option, mais une obligation. Il faudra marquer dès que l’occasion se présente, car à ce stade, chaque minute compte, chaque ballon pèse lourd.
Vers un système plus offensif et flexible ?
Desabre est appelé à sortir de la prévisibilité. Un schéma tactique trop rigide ou timide pourrait être fatal face à un Nigeria qui maîtrise les transitions rapides. Il lui faudra injecter de la vitesse, de la percussion, et pourquoi pas opter pour une animation offensive capable de désorganiser l’arrière-garde nigériane.
Les regards sont désormais tournés vers cette ultime confrontation. Les Léopards ont prouvé qu’ils avaient le cœur. À présent, ils doivent prouver qu’ils ont le plan. Le peuple congolais croit en ses héros.
Le Nigeria est prévenu : les Léopards sont affamés, unis, et en mission.
Joël Ekutshu.
