L’événement s’est déroulé dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 juin, à la prison centrale de Manono dans la province du Tanganyika, où 20 détenus, parmis lesquels, quatre éléments des Forces armées de la RDC se sont évadés, indiquent les sources de l’administration pénitentiaire.
Les mouvements d’évasion ont débuté vers 18 heures, alors que l’officier commis à la garde de cette maison carcérale, cherchait à fermer la grande barrière, avant d’être surpris par les détenus qui lui ont maîtrisé et administré des coups de poing. Son arme, emportée par ceux-ci.
« Il y a effectivement 20 prisonniers qui se sont évadés de la prison de Manono. On a noté 16 civils et 4 militaires qui étaient détenus là-bas. Ils ont profité de l’imprudence du gardien, qui, en voulant fermer la grande barrière de l’intérieur, vers 18 heures, a été surpris par ces derniers, qui l’ont maîtrisé et emporté son arme », a témoigné Reagan Mahanya, président de la société civile locale.
Sur place, les autorités provinciales ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour retrouver ces prisonniers qui se sont volatilisés dans la nature.
Ces évasions constituent un message fort lancé aux autorités centrales qui doivent tout mettre en jeu, pour viabiliser les lieux carcéraux à travers le pays.
KIAYA MUTUARA Expert