Les travaux des états généraux de la justice, organisés par le ministère de la justice et garde des sceaux, se poursuivent à Kinshasa. Durant huit jours, soit du 6 au 14 novembre 2024, 3 500 acteurs du secteur judiciaire, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons, vont examiner minutieusement les maux qui rongent la justice congolaise et proposer des pistes de solutions en vue de réformes courageuses.
C’est dans cette optique que Marcel Bombamba, Juriste en droit public, cadre et communicateur du Parti du peuple pour la reconstruction et la Démocratie (PPRD), propose sa recette aux participants de ce grand forum de la justice « Dans le but de sécuriser et promouvoir l’indépendance du Pouvoir judiciaire de la RDC », indique-t-il.
Le juriste a ainsi étayé sa réflexion en ces termes:
« Je propose indubitablement à l’Etat Congolais, la réforme du Ministère de la Justice, autant que le Gouvernement comprend en lui un Ministère près le Parlement que cela soit égal pour la Justice. C’est-à-dire, « Ministère près le Pouvoir judiciaire », hypothèse qui amenegera une véritable séparation du pouvoirs afin d’observer l’arrestation d’un Pouvoir par un autre, si bien que le Pouvoir arrête le Pouvoir » tel-que veut le constitutionnalisme ».
À en croire Marcel Bombamba, cette réforme éviterait au pays toutes les éventualités sur le trouble de compétence entre l’Exécutif par le biais du Ministère de la justice et le Pouvoir judiciaire, qui du reste, demeure la colonne vertébrale d’un État. L’auteur de ladite réforme, tire son argumentaire des articles 15, 150 et 152 de la Constitution.
CMM