Est de la RDC :Les États-Unis accusent Paul Kagame d’orchestrer la guerre sur le sol congolais

Au Conseil de sécurité de l’ONU, une ligne rouge a été franchie ce vendredi 12 décembre 2025 : les États-Unis ont directement mis en cause le président rwandais Paul Kagame dans la poursuite du conflit à l’Est de la République démocratique du Congo. Dans une intervention inhabituelle par sa sévérité, l’ambassadeur américain Michael Waltz a affirmé que Kigali jouerait un rôle central dans la déstabilisation de la région, en coordonnant et en soutenant les offensives menées par les groupes armés M23/AFC.

Washington ne s’est pas contenté d’un constat. Le représentant américain a laissé entendre que son pays était prêt à accentuer la pression, évoquant explicitement l’usage de « tous les outils disponibles » pour contraindre les responsables présumés de ces actions à rendre des comptes. Les États-Unis considèrent désormais l’implication rwandaise non plus comme un soutien indirect, mais comme une intervention stratégique ayant des conséquences directes sur l’escalade des hostilités.

Dans son intervention, Michael Waltz a insisté sur l’urgence d’un retrait total des troupes rwandaises présentes dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où les combats se sont intensifiés au fil des semaines. Il a dénoncé une « ingérence manifeste » de Kigali sur le territoire congolais, estimant que cette présence militaire contribue à prolonger un conflit déjà meurtrier pour les populations civiles.

Plusieurs membres du Conseil de sécurité ont réagi dans le même sens, rappelant que la résolution 2773 appelle à l’arrêt immédiat des offensives du M23 et à un cessez-le-feu sans condition. Malgré ces prises de position convergentes, les appels internationaux peinent encore à produire des résultats concrets sur le terrain, où la situation humanitaire continue de se détériorer.

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