La promotion de Marie Nyange Ndambo à la tête du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable suscite de vifs espoirs au sein de la société civile et des experts. Sa nomination, saluée par de nombreuses personnalités, dont Jean-Louis Bissangilwa, est perçue comme une réponse stratégique et scientifique aux défis environnementaux majeurs auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée.
Marie Nyange Ndambo, reconnue pour son expertise, incarne un nouveau type de leadership axé sur l’innovation et la durabilité. Son profil, qui allie une solide formation scientifique et une vision stratégique, est jugé particulièrement adapté pour relever les défis liés à la transition climatique, énergétique et agroécologique. Elle aura notamment pour mission de mettre en place une gestion durable des forêts et de valoriser le capital naturel du pays, un enjeu crucial pour l’avenir de la planète.
L’un des défis majeurs pour la nouvelle ministre sera de positionner la RDC comme un acteur central de la transition écologique mondiale. Son expertise dans le domaine de l’économie verte, notamment à travers les mécanismes de crédits carbone, est vue comme un atout majeur pour atteindre cet objectif. La valorisation de ces ressources naturelles pourrait non seulement contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi générer des revenus importants pour le pays.
Cette nomination est accueillie avec un optimisme prudent. Les observateurs espèrent que le leadership de Marie Nyange Ndambo marquera une ère de renouveau, caractérisée par l’intégrité et la performance. La RDC, qui abrite une biodiversité exceptionnelle et un « poumon vert » mondial, a un rôle crucial à jouer dans la sauvegarde de l’environnement. Le succès de la nouvelle ministre sera déterminant pour l’avenir du secteur et, plus largement, pour celui de la nation et de la planète.
Guyvanant Misenge
