«Je crois que les congolais sont conscients des efforts que nous fournissions pour améliorer les conditions salariales des fonctionnaires de l’État», est convaincu le vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau. C’était au cours du Briefing presse du lundi 28 octobre, organisé par le porte-parole du gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE, sur le thème « Point sur le dialogue social dans le secteur public », au studio C de la RTNC 3.
Au cours de cet exercice, le VPM Lihau a présenté les bases du travail réalisé par son administration depuis qu’il est aux responsabilités, à travers les différentes réformes.
« L’écosystème tel que nous le mettons en place vise non seulement à connaître le nombre de fonctionnaires, mais aussi à améliorer leurs conditions socio-professionnelles et salariales, afin d’atteindre l’objectif fixé par le président de la République : doter notre administration publique d’une efficacité qui permette aux congolais de se réconcilier avec le service public. L’idée est donc de redresser notre appareil administratif », a-t-il déclaré.
D’après Jean-Pierre Lihau, avec toutes ces réformes, l’objectif est de pouvoir améliorer les conditions salariales des fonctionnaires.
« Il faut d’abord redresser la situation globale. Nous considérons le dialogue social comme l’arme idéale pour garantir la paix sociale dans le pays », a poursuivi Jean-Pierre Lihau.
Le Patron de la Fonction publique a également donné quelques chiffres recherchés par son administration pour les jours à venir.
Selon lui, « D’ici fin 2024, près de 10 000 fonctionnaires de l’État seront mis à la retraite avec amélioration des conditions de retraite ».
Que ce soit pour le recrutement, la paie ou la retraite, tous les mécanismes sont mis en place pour parvenir à long terme à une mécanisation et un service public efficace dans l’ensemble des territoire de la République Démocratique du Congo.
Signalons que le VPM s’est aussi invité au débat qui a réveillé certains politiciens morts, autour de la Constitution.
Pour lui, l’idée de revoir les paramètres constitutionnels pour redistribuer dignement les richesses de l’État par d’autres canaux que ceux des administrateurs et institutions étatiques.
Rédaction