Alors que les discussions entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 s’annoncent pour le 18 mars 2025 à Luanda sous la médiation du président angolais João Lourenço, l’opposant Moïse Katumbi a réagi depuis Washington, où il séjourne. Dans un communiqué publié ce vendredi 14 mars parvenu à Congomarketnews.com, il salue l’initiative diplomatique tout en mettant en garde contre des accords précipités qui ne garantiraient pas une paix durable.
Moïse Katumbi estime que ce dialogue représente une occasion unique pour la RDC de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité à l’Est. « Grâce aux efforts du Président João Lourenço et des Chefs d’État de la région, une voie vers la paix se dessine en RDC. Je salue ce progrès et appelle à soutenir les efforts de la CENCO et de l’ECC pour la tenue d’un dialogue inclusif. Saisissons cette chance pour une solution durable », a-t-il déclaré.
Pour lui, la situation actuelle exige une approche plus globale, au-delà de simples négociations avec les groupes armés. Il insiste sur la nécessité d’une concertation impliquant toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les forces politiques.
Katumbi met en garde contre toute tentative d’arrangements partiels ou de manœuvres politiques qui conduiraient à des accords de façade, incapables d’assurer une stabilité réelle. « Nous affirmons avec conviction que seul un dialogue sincère, transparent et véritablement inclusif peut mettre un terme définitif à la guerre », a-t-il martelé.
Cette position intervient alors que la rébellion du M23 pose comme condition préalable à sa participation un engagement public du président Félix Tshisekedi en faveur du dialogue. Du côté du gouvernement congolais, la présidence de la République a simplement pris acte de l’initiative angolaise, sans encore préciser son approche.
L’issue des discussions de Luanda pourrait constituer un test décisif pour la politique de gestion des conflits de Félix Tshisekedi. Alors que les précédents accords de cessez-le-feu et de désengagement militaire ont montré leurs limites, la question reste de savoir si cette nouvelle tentative de dialogue aboutira à une solution durable ou si elle ne sera qu’un énième épisode d’un cycle de négociations sans lendemain.
Pour Katumbi et d’autres acteurs politiques, l’enjeu dépasse la simple résolution du conflit avec le M23. Il s’agit de repenser en profondeur la gouvernance sécuritaire et politique du pays pour éviter que d’autres rébellions ne surgissent à l’avenir. Reste à voir si cet appel sera entendu à Kinshasa comme à Luanda.
CKK
Alors que les discussions entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 s’annoncent pour le 18 mars 2025 à Luanda sous la médiation du président angolais João Lourenço, l’opposant Moïse Katumbi a réagi depuis Washington, où il séjourne. Dans un communiqué publié ce vendredi 14 mars parvenu à Congomarketnews.com, il salue l’initiative diplomatique tout en mettant en garde contre des accords précipités qui ne garantiraient pas une paix durable.
Moïse Katumbi estime que ce dialogue représente une occasion unique pour la RDC de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité à l’Est. « Grâce aux efforts du Président João Lourenço et des Chefs d’État de la région, une voie vers la paix se dessine en RDC. Je salue ce progrès et appelle à soutenir les efforts de la CENCO et de l’ECC pour la tenue d’un dialogue inclusif. Saisissons cette chance pour une solution durable », a-t-il déclaré.
Pour lui, la situation actuelle exige une approche plus globale, au-delà de simples négociations avec les groupes armés. Il insiste sur la nécessité d’une concertation impliquant toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les forces politiques.
Katumbi met en garde contre toute tentative d’arrangements partiels ou de manœuvres politiques qui conduiraient à des accords de façade, incapables d’assurer une stabilité réelle. « Nous affirmons avec conviction que seul un dialogue sincère, transparent et véritablement inclusif peut mettre un terme définitif à la guerre », a-t-il martelé.
Cette position intervient alors que la rébellion du M23 pose comme condition préalable à sa participation un engagement public du président Félix Tshisekedi en faveur du dialogue. Du côté du gouvernement congolais, la présidence de la République a simplement pris acte de l’initiative angolaise, sans encore préciser son approche.
L’issue de ces discussions à Luanda pourrait constituer un test décisif pour la politique de gestion des conflits de Félix Tshisekedi. Alors que les précédents accords de cessez-le-feu et de désengagement militaire ont montré leurs limites, la question reste de savoir si cette nouvelle tentative de dialogue aboutira à une solution durable ou si elle ne sera qu’un énième épisode d’un cycle de négociations sans lendemain.
Pour Katumbi et d’autres acteurs politiques, l’enjeu dépasse la simple résolution du conflit avec le M23. Il s’agit de repenser en profondeur la gouvernance sécuritaire et politique du pays pour éviter que d’autres rébellions ne surgissent à l’avenir. Reste à voir si cet appel sera entendu à Kinshasa comme à Luanda.
CKK