Le syndicat de l’Inspection générale des finances (SIF) a organisé, jeudi 25 juillet 2024, dans l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi la deuxième journée scientifique, avec comme thème “Production scientifique de l’inspecteur des finances contribution à la bonne gouvernance et à la lutte contre les anti-valeurs”.
Question de théoriser le travail qu’effectuent les inspecteurs des finances ayant pour résultat la matérialisation de la vision du chef de l’État sur l’implémentation de la bonne gouvernance. Cette théorisation qui vise à rendre accessible le contenu des missions ainsi que les résultats de l’inspection Générale des Finances.
Au menu de cette fête de la production littéraire des inspecteurs des finances, des exposés scientifiques ainsi que la présentation d’une collection de livres et autres publications dont les auteurs sont des inspecteurs généraux, des inspecteurs des finances et des membres du Service Administratif, Financier et Technique de l’IGF.
En somme pour cette deuxième édition, trois nouveaux ouvrages se sont ajoutés à la production scientifiques des gendarmes financiers de la Rdc et ont été présentés puis baptisés par l’inspecteur général des finances- coordonnateur, Herman Iyeleza, représentant le chef de service Jules Alingete.
« Notre travail, notre capital intellectuel, n’est pas seulement dans les rapports de missions ou les rapports d’activités que nous transmettons. C’est aussi dans une production et une consommation interne. Aujourd’hui, dans la société ou dans les milieux scientifiques, en rapport avec l’expérience que nous vivons au quotidien, il y a un besoin de la transmission scientifique de ce que nous réalisons comme travaille. C’est à nous d’y répondre et c’est aussi là, la meilleure façon de le faire… », a déclaré Herman Yeleza.
Le premier ouvrage intitulé « Inégalités économiques et redistribution des revenus » est l’œuvre de l’inspecteur général des finances-chef de brigade des entités territoriales décentralisées, Christophe Bitasimwa. Il retrace les causes des disparités entre les riches et les pauvres. Il y propose des mesures en amont de l’activité économique et des mesures ciblées comme solutions.
La deuxième publication a pour titre « Système coopératif et développement communautaire ». L’auteur, l’inspecteur général des finances, Albert Lutete Mvuemba, trouve inacceptable que la RDC, forte de ses 80 millions des terres arables soit comptée parmi les quatre pays les plus pauvres du monde. Pour lui, l’autosuffisance alimentaire est la réponse à la lutte effective contre la pauvreté.
Le troisième, “Finances publiques du pouvoir central”de Jean-Marie Abolia, prône une meilleure gestion des deniers publics pour une gouvernance juste.
Le président du syndicat des inspecteurs des finances, Baudouin Kitenge, a quand à lui vanté dans son intervention la qualité intellectuelle du corps des inspecteurs recrutés sur fond d’un concours rigoureux et approfondi.
«Nous sommes réunis dans cet emblématique cadre désigné amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo afin d’immortaliser la volonté politique manifestée sous le leadership de Son Excellence, Monsieur le président de la République, chef de l’État. Cette volonté politique de redynamiser dans cet environnement envahi par la prédation et les antivaleurs, érigés en mode de gestion ce corps d’excellence qu’est l’Inspection générale des finances, en l’érigeant comme un véritable bras séculier de la bonne gouvernance et de la lutte contre les antivaleurs», a-t-il affirmé.
Il a rappelé que l’Inspection générale des finances sous sa forme actuelle est la résultante de nombreuses réformes antérieures dictées par le souci de la sauvegarde de l’intérêt général et plus particulièrement des intérêts du trésor public.
L’inspecteur général des finances Lepic Matadi, a pour sa part, parcouru les réalisations mieux les résultats obtenus par l’IGF depuis sa redynamisation en 2020 par le chef de l’Etat notamment l’intériorisation de la gestion orthodoxe dans les entreprises et établissements du portefeuille de l’État.
Puis, l’inspecteur général des finances Pascal Kanka a mis un accent sur l’efficacité du contrôle à priori dénommée “La patrouille financière” appliquée depuis peu par l ‘IGF, en substitution au contrôle a posteriori qui a démontré ses limites avec l’impunité des criminels des finances publiques.
Cette deuxième journée scientifique de l’IGF vient à point nommé pour confirmer et soutenir la vision du chef de l’Etat pour l’implémentation d’une gouvernance juste et meilleure par l’investissement d’un capital humain qualitatif et d’une probité morale exemplaire.
Rédaction